Swiss a des problèmes mais pour son chef des relations publiques Jean-Claude Donzel, Swiss, c’est encore le paradis comparé au Servette, le club genevois qui avait voulu le recruter en 2001, a-t-il confié à la Méduse. Cette année-là, Swissair se crashait parallèlement aux tours jumelles de Manhattan. La faillite entraînait le départ des principaux responsables et Jean-Claude Donzel, l’indéracinable porte-parole de la compagnie, se demandait s’il y avait encore un avenir pour lui dans le milieu de l’aviation. C’est alors qu’un membre du conseil d’administration du Servette l’a approché pour lui faire une offre. Une place à mi-temps dans les relations publiques de l’équipe de football genevoise. Donzel a refusé la proposition, il a préféré continuer chez Swiss, la compagnie qui a succédé à Swissair. Aujourd’hui, Swiss cherche toujours sa voie mais la trouvera probablement dans une alliance avec un groupe étranger. Quant à Servette, il est carrément au bord du gouffre. A certains égards, le club se trouve dans la situation de Swissair, il y a trois ans et demi… Mieux vaut être philosophe, en effet, dans la vie.
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