Sécheresse meurtrière au Niger, incendies dans la péninsule ibérique, pluies diluviennes sur les taudis de Bombay, rien de nouveau sous le soleil, si l’on peut dire. Sauf que les intempéries ne se contentent plus de demi-mesures, elles frappent aveuglément et surtout systématiquement. Désormais le moindre orage est attendu avec anxiété. Dans quel Lavaux va-t-il sévir? Combien de victimes, combien de dégâts?
Les éléments perdent la boule parce que le climat change, nous disent les experts. Pourtant ce constat ne donne ni chaud ni froid aux dirigeants des principaux pollueurs, les pays industrialisés. Franchement, vous les voyez légiférer contre les usines qui sont leurs bailleurs de fonds en période électorale?
Dès lors que faire pour sortir de ce cercle vicieux infernal? Se croiser les doigts en attendant les chevaliers de l’Apocalypse?
On pourrait plutôt commencer par inventorier les moyens à disposition des pompiers de l’arche de Noé. Fixer des priorités: l’alimentation, l’agriculture, les transports, les logements, la santé. S’interroger sur les habitudes en matière de consommation. Celle-ci doit-elle être un but en soi?
On aimerait que les collectivités publiques s’emparent illico presto de cette tâche prospective, vitale pour tous. Mais il faudrait aussi que les très actifs mouvements libertariens, adeptes d’un Etat limité à la portion congrue, ne leur mettent pas cette fois les bâtons dans les roues.
Le climat et l’Etat
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