Il n’est désormais plus d’ondée sans qu’une région en ait à subir les excès, de manière souvent catastrophique. Derniers épisodes du dérèglement climatique en cours: l’ouragan Katrina et les crues des lacs et rivières en Europe centrale et orientale. Jusqu’où nous mèneront la dialectique de la croissance économique, la consommation à outrance, le gaspillage des ressources? En Suisse seulement, lit-on dans la presse aujourd’hui, il faudrait plusieurs milliards pour protéger les zones habitées contre la montée des eaux. Et les commentateurs de déplorer l’impréparation des autorités, voire leur manque de compassion face aux multiples drames humains. Mais qui se soucie vraiment des causes? Qui a le courage de mettre le nez des consommateurs-pollueurs que nous sommes dans leur caca? On ne demande pas à la classe élue d’avoir forcément le génie visionnaire – soyons réalistes – mais au moins les politiciens pourraient-ils avoir le réflexe d’exiger une évaluation froide de la situation, quitte à ce qu’elle remette en cause notre mode de vie basé sur le « toujours plus, et tout de suite ». Mettre en branle un programme d’énergies alternatives digne de ce nom, en faisant appel à des experts réellement indépendants. Sans ce travail de constituant du 18 Brumaire, toutes les mesures prises actuellemnent n’équivaleront qu’à des emplâtres sur jambe de bois.
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