Il était deux peuples qui se côtoyaient, l’un pacifique et démocrate, l’autre belliqueux. Devinez ce qui arriva?
PAR CHRISTIAN CAMPICHE
Le second provoqua tellement le premier que celui-ci fut contraint de prendre les armes pour se défendre. La guerre chamboula tout, elle corrompit les coeurs et les moeurs. Quand la paix revint, plus rien n’était comme avant au pays des purs. La dictature y avait pris le pouvoir.
La grippe aviaire sèmera-t-elle la zizanie au sein des communautés qui croient au vertus de l’agriculture biologique? La douce France, on la comprend, ne fait rien pour empêcher les poulets de Bresse de vaquer à l’air libre. La réputation de son label historique est à ce prix. Mais combien de temps Vercingétorix pourra-t-il résister aux assauts des légions du virus destructeur formé dans les batteries industrielles de Chine?
C’est cela, la perversion du système mondialisé des échanges. On importe de loin ce qui peut croître, pousser ou être fabriqué tout près. On s’aveugle devant la production de masse parce qu’on croit l’obtenir à vil prix. Et l’on sacrifie la qualité et finalement sa liberté. Enfermées, nos volailles symbolisent notre propre prison.
Et puisque nous parlons de Chine et de volatiles, saviez-vous que nous évoluons dans l’année du coq?