Dans le sillage d’une étude du patronat qui critique la manière qu’a le téléjournal d’informer ou plutôt de ne pas informer sur les événements d’actualité économique, des collaborateurs ont pris la plume anonymement (“nous n’en sommes pas fiers, mais nous subissons des pressions”) pour dénoncer la “république des petits copains” qu’est devenu le TJ. “Un aréopage de béni-oui-oui réunis autour du rédacteur en chef qui a imposé ses priorités: l’audience, l’audience, l’audience. Ceci conjugué avec une politique du personnel caractérisée par le favoritisme et les fausses promesses, voire le mensonge, a conduit de nombreux journalistes à la démission et à la démotivation”.
“L’heure est grave”, ajoute, dans un courrier adressé aux “collègues journalistes”, le même collectif d’employés de la TSR. Lequel estime qu’”avec les orientations éditoriales actuelles, nous nous éloignons à grands pas de la notion de service public”.