PAR JANINE FAVRE
Jamais l’humanité n’a été dans une semblable impasse. Ayant misé sur la science et la technique pour tout résoudre et pour, prétendument, sauver la santé du corps et même de l’âme, elle ne peut plus aujourd’hui assurer la survie planétaire qui est aussi la guérison de nos maux. Or tout montre que le système technicien est devenu dans son gigantisme contre-productif et qu’il a commencé sa phase d’autodestruction.
Notre système médical suisse, que les politiciens et les médecins s’évertuent encore à dire «excellent», ne peut faire autrement que de s’autodétruire, via les assureurs et la LAMal, via aussi la chimie empoisonnante, car il n’est autre qu’un système artificiel de soins. La chimie a mis au monde et répandu partout des centaines de milliers de molécules non naturelles. Non contente de tuer les microbes constructeurs de vie, elle tue maintenant des milliers d’oiseaux rendus responsables de nos maux!
C’est sur ce sombre tableau que nous allons pouvoir semer l’espérance ; celle d’avoir en soi toutes les facultés nécessaires pour être son propre médecin et pour guérir à peu de frais par des soins naturels appliqués convivialement. Il nous restera toujours les plantes comme moyen de guérison, ainsi que l’eau, l’air, la terre, le soleil et la force spirituelle.
Ces moyens naturels s’imposeront dans la pénurie qui est devant nous et dont la plus terrible sera la pénurie alimentaire.
Je pense qu’il est temps de se préparer, car même en pénurie alimentaire il y a des moyens de survivre pour qui reste confiant.
Notre système dit vouloir aider les gens dans la précarité financière; rien n’est plus trompeur, puisque aujourd’hui ceux qui ne peuvent plus payer leurs primes et qui ne savent pas se soigner autrement (car on se garde bien de le leur apprendre) seront laissés pour compte, livrés à la détresse de l’impuissance. Car la plus grande détresse est celle de l’impuissance devant un mal qui semble menacer. La psychose de l’angoisse collective a déjà fait son lit.
Notre attitude positive sera de ne pas participer à ce processus qui s’enclenche sous nos yeux.
Premièrement apprendre à être lucide, et deuxièmement connaître les ressources qui sont en chacun de nous
Troisièmement, peut-être aussi, apprendre à rire plutôt qu’à mourir de peur!
Personnellement, je maintiens fermement que nous n’avons nul besoin de cette médecine moderne, donc nul besoin d’une assurance, si nous avons cultivé l’assurance en la Vie. C’est là l’espérance que je souhaite pouvoir partager, non comme un combat politique, ou un combat contre qui que ce soit, mais seulement pour affirmer la force de la Vie face à ceux qui la méprisent, ou cherchent à en cacher la réalité pour des raisons mercantiles.
Ce qui est simple et vrai recèle plus de force que le mensonge.
Nous devons comprendre pour notre survie que l’Etat ne peut être de notre côté, car sa survie à lui est dans l’industrie ainsi que dans les services qui en découlent comme les assurances et les hôpitaux car ce sont eux qui assurent les salaires des fonctionnaires. Quant à l’industrie, elle ne peut faire autrement, pour survivre, que de promouvoir toujours plus la consommation, donc il est exclu, selon la loi de la logique la plus élémentaire, que les coûts de la santé puissent arrêter de grimper et de ruiner le peuple. La caisse unique n’est qu’une stupide fuite en avant.
L’auteure est une ancienne infirmière et missionnaire suisse, créatrice du réseau « La santé c’est notre affaire ». Objectrice de conscience à l’assurance-maladie obligatoire, elle défend principalement la liberté individuelle de choisir sa propre médecine.
janine.fav@freesurf.ch
2610 Saint-Imier, Suisse
Merci à Janine Favre pour la clarté de ses propos !
Michel