Vilain rêve

J’ai fait un vilain rêve, la nuit dernière. M. Bush complotait avec sa conseillère dans le salon ovale de la Maison Blanche. “Condi, disait-il, l’Amérique n’aura plus de pétrole dans vingt ans, nos nappes se tarissent. Nous avons pu mettre la main sur les puits de Saddam mais ce n’est pas suffisant, il nous faut frapper ailleurs. L’agence me dit qu’en Iran, les réserves sont encore immenses, ce pays est le quatrième producteur mondial d’or noir, le deuxième wp_postsateur de gaz naturel. Il nous faut ce damné pétrole, Condi!” La conseillère ne disait rien mais ses yeux fixaient la carte du Moyen-Orient. Elle pointa son long index sur la Palestine puis remonta en direction de la Perse. “Tu as tout compris, Condi”, jubila M. Bush. “Un rien suffit à chauffer Tel Aviv. Ne dissuadons surtout pas les guêpes du Hezbollah. Nous dirons à Olmert qu’il n’a pas de souci à se faire s’il attaque le Liban. Nous le couvrirons aussi contre la Syrie, puis en dernier lieu contre l’Iran. La planète pétrole sera alors à nous”. Driiing! A ce moment, je me suis réveillé au son du radio-réveil. Le “Grand Huit” donnait la parole à de lénifiants experts ultra-libéraux. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ouf, ce n’était qu’un cauchemar.