Fondée à la fin 1997, toujours forte de quelque 680 adhérents, l’association ne s’est jamais résignée à la disparition du «Quotidien d’audience internationale». Parmi les autres membres du comité, on peut citer Olivier Barde, Gion Clopath, Lucien Fischer, Laurence Deonna, Rodolphe Eckert et Madeleine Fronda.
Depuis la dernière édition, celle du 28 février 1998, Pierre Engel a multiplié les démarches pour empêcher la liquidation de la SA du «Journal de Genève» d’une part, et récupérer le dépôt du titre d’autre part. A cet égard, la publication de la FOSC est un succès d’autant plus notable que la situation du titre au sens du droit applicable à la propriété intellectuelle n’était pas claire. «La société anonyme du «Journal de Genève» a renoncé à son dépôt pour des raisons qui m’échappent», relève Pierre Engel qui suppose que cette attitude est motivée par le manque de moyens juridiques opposa- bles à la reprise du titre par son association.
Il reste à savoir ce que celle-ci fera de son «acquisition». «Nous allons étudier les solutions possibles, parution sur papier, sous forme électronique ou mélange des deux», envisage Pierre Engel qui a l’intention, une fois la politique éditoriale arrêtée, de faire la tournée des investisseurs potentiels. Pour l’instant, la formule qui paraît la plus réaliste pourrait consister à combiner un «blog» et la parution périodique d’un «best of» sous forme imprimée. Mais, à ce stade, tout reste possible, y compris la relance du «Journal de Genève» en tant que quotidien.
Article paru dans “La Liberté” du 9 septembre 2006