Depuis près de trois ans, je fais du bénévolat pour un ouvrier italien. Agé de 59 1/2 ans, il a eu un grave accident de travail, il y a plus de 4 ans. L’accident a eu lieu sur son poste de travail, chez son employeur, à Ecublens. Actuellement, il y accomplit une activité réduite à 50 %, en accord avec ses médecins. L’AI à Vevey n’a voulu lui payer que dix mois, 50 % de rente, du 1er mai 2005 à fin février 2006.
Cette lettre de l’’AI, datée du 5 novembre 2007, est totalement incompréhensible. J’ai dû téléphoner à M. Molinari de l’AI, à Vevey qui m’a expliqué en quelques mots ce qui se cache derrière sa lettre de six pages. Dans un premier temps, nous pouvons faire « une contestation » et attendre environ deux mois, pour recevoir « la décision formelle » qui, elle, peut alors être attaquée par « opposition en allant au Tribunal cantonal à Lausanne. Procédure longue, onéreuse au niveau des avocats et de la perte du temps qui en résultera.
En attendant, le salaire net de l’ouvrier en question s’élève à CHF 2’000.- par mois. A cela s’ajoutent CHF 1300.- de la Suva (29 % de la Suva, une part aussi contestée), soit CHF 3.300.- au total, qui se comparent au salaire CHF 4’800.- avant l’accident du 19 mai 2004. La personne accidentée y perd son latin. Moi, comme retraité suisse âgé de 71 ans, aussi. Il s’agit de traitements inhumains de la part de l’AI et de la part de la Suva, Lausanne et Lucerne.
Notons que le directeur général de Suva Lucerne a un revenu annuel de CHF 500’000.- selon un récent rapport de la NZZ .
Que faire? J’ai peur que l’accidenté puisse se suicider car sa situation ne semble pas se débloquer.
Si vous avez des idées, faites-le moi savoir, svp. Avec mes remerciements et cordiales salutations,
* r-manser@bluewin.ch