Un article de “L’Express” nous apprend que les ingénieurs d’EDF auraient réussi, lundi 27 octobre 2008, à décrocher et à mettre en lieu sûr les deux barres radioactives qui pendaient au couvercle du réacteur N°2 de Tricastin depuis le 8 septembre, comme une épée de Damoclès sur la tête des habitants autour et alentour. Et comme il ne faut pas compter sur les communiqués d’EDF, c’est encore “L’Express” qui nous explique pourquoi la première procédure de sauvetage proposée par EDF le 16 octobre aurait été refusée par l’autorité de surveillance ASN: il semblerait que le dispositif, testé sur un modèle de chaudière du SETIC à Chalon avant d’être remonté au Tricastin, aurait présenté une erreur de dimension de près de deux centimètres! On peut être un as du nucléaire sans être un as en optique, et les champions d’EDF n’auraient simplement pas tenu compte de la diffraction dans les mesures qu’ils avaient prises sous l’eau! On s’en est tiré avec dix jours de retard, mais on se souviendra que ce sont des bavures de ce genre qui sont à l’origine de l’accident de Tchernobyl et les habitants d’Orange, Valence ou Nyons doivent peut-être une fière chandelle à cette autorité de surveillance ASN.
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