Pour redorer son blason, l’UBS a payé une campagne de publicité dans les journaux suisses mettant en scène des clients qui vantent – l’UBS affirme qu’elle ne les a pas sollicités pour le faire – les qualités de la banque. Rien de mal jusque-là si ce n’est qu’une cliente s’est plainte au “Matin” d’avoir vu ses propos déformés dans la publicité. Il en ressort en effet qu’elle critique le ton utilisé par les journaux pour commenter le krach de l’UBS alors qu’elle voulait dire autre chose. Moins glorieux encore, elle affirme avoir été contactée par la banque pour participer à cette opération de séduction. Réaction immédiate le lendemain dans un autre quotidien d’Edipresse, “24 Heures”, cette fois. Un client objecte qu’en ce qui le concerne, le texte de l’annonce ne diffère en rien de l’original. Son action est en outre parfaitement spontanée. Gageons que l’article dans le quotidien rouge et blanc l’est aussi.
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