Dans les éditions du samedi de 24 Heures, de plus en plus d’articles mélangent contenu rédactionnel et promotionnel. Ainsi l’édition du 31 octobre 2009 fait-elle la gloire de la bibliothèque de rangement «Billy» d’un géant suédois du meuble à construire chez soi.
Pour ôter au lecteur l’impression d’avoir affaire à un publireportage déguisé, le journal pousse l’investigation à son comble en demandant son avis à Pierre Keller, copain du patron de la boîte suédoise en question qui a fait un don de 500′000 francs à l’ECAL… que Keller dirige. Lequel Keller nous fait cette révélation à couper le souffle: «Je n’ai plus de Billy. Mais j’en ai eu plusieurs!».
A force de supprimer des postes de journalistes, Edipresse va toucher le fond. La mal-info reprend de la vigueur.
Yves Sancey
(Article paru dans m-magazine, le journal de comedia, N° 11 – novembre 2009)