Cette semaine: je prends l’escalier pour prévenir les maladies cardiovasculaire et lutter contre le gaspillage d’électricité.
PAR DEMETER
Un petit ficus, sauvegardé dans la cage d’escalier d’un bâtiment de l’université de Lausanne, s’est trouvé si heureux qu’il a grimpé les étages, jusqu’à atteindre huit mètres de haut, apprend-on dans Uniscope, le journal de l’UNIL qui ajoute: «mais les employés l’ignorent car ils prennent l’ascenseur».
L’ascenseur, mou pour les muscles et lourd pour le climat! Une étude de l’Agence suisse pour l’efficacité énergétique estimait, il y a quelques années, qu’il absorbe une part importante de l’électricité consommée dans le bâtiment, soit environ 300 GWh par année, pour les quelque 150.000 ascenseurs en service en Suisse. Les résultats complets de l’enquête sont disponibles, en allemand, sur le site de l’Agence.
Chaque fois qu’on appelle un ascenseur, celui-ci fait une course inutile, plus ou moins longue selon où il se trouve dans les étages, tandis que des inconscients l’appellent et papotent à sa porte en le laissant repartir. Or, son système d’entraînement est gourmand. L’éclairage de sa cabine encore plus. Par chance, les technologies nouvelles font beaucoup de progrès et les fabricants y sont attentifs. Par exemple, il existe désormais un système de récupération d’énergie.
Mais l’autre chance reste l’effort individuel. A l’heure où l’obésité, en augmentation, touche 6 à 14.6% des hommes et 4 à 17% des femmes, selon l’Office fédéral de la santé publique et Promotion Santé Suisse, un peu d’exercice ne serait-il pas le bienvenu?
Cette semaine : je prends l’escalier pour prévenir les maladies cardiovasculaire et lutter contre le gaspillage d’électricité.
J’aime toujours autant votre façon de capter l’attention, pour nous amener ensuite à prendre une bonne résolution. Merci Demeter!