Faisons-nous beaux sans polluer. Cette semaine : je relis le livre du Dr. Aaron-Brunetière, paru aux Editions Stock en 1974.
PAR DEMETER
Le marché suisse des cosmétiques est évalué à près de 3 milliards de francs, environ 400 francs par personne et par an. Un livre a fait long feu, c’est La beauté et la médecine dans lequel le Dr Aron-Brunetière, dermatologue, décrit le ruineux miroir aux alouettes que représentent les crèmes et autres lotions dites «de beauté».
Il reste pourtant quelque chose à sauver: les journaux de consommateurs publient des comparaisons de produits et notent que le plus cher n’est pas souvent le meilleur. Mais avons-nous vraiment besoin de ce produit? Oui? Dans ce cas, cherchons le fabriquant futé; il propose de grands emballages et une éco-recharge qui économise 75% par rapport à un emballage rigide. Engageons-nous à en terminer le contenu jusqu’à la dernière goutte.
Flacons et petits pots font grand usage de plastique et de conditionnements tels que les systèmes de diffusion, qui contribuent à charger les poubelles. Choisissons les produits le moins emballés, préférons le savon de Marseille au gel douche, les tubes nus, les bouteilles en verre. Refusons le sac en plastique présenté à la caisse. Renonçons à tous les produits jetables, serviettes, mouchoirs, lingettes en papier; leurs collègues en tissu font très bien l’affaire.
Cette semaine : je relis le livre du Dr. Aaron-Brunetière, paru aux Editions Stock en 1974.