Surnature, nature et histoire dans les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis


Citoyen suisse, docteur en philosophie, l’auteur a enseigné la logique moderne,  l’histoire de la logique et la philosophie du langage au niveau universitaire à New York City, où il vécu pendant trente-sept ans. Habitant Manhattan en 2001, il était aux premières loges, si l’on peut dire, pendant les événements du 11 septembre. L’article que nous publions a fait l’objet d’une première version, sous un titre différent, en avril 2011. Il a été rédigé, avec des ajouts et modifications, en juillet août 2011. 


 
« Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques, mais ils les répètent. C’est pire. » Coluche dixit

«We’re an empire now, and when we act, we create our own reality ». Traduction: « Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. » (Membre de l’administration Bush cité dans l’article de Suskind — voir les Repères)

Propos liminaires

La version officielle des événements du 11 septembre 2001 et de leur genèse est celle mise en avant par les instances gouvernantes des Etats-Unis et relayée par la majorité des grands médias occidentaux : le rapport de la Commission nationale sur les attentats terroristes contre les Etats-Unis d’Amérique (dorénavant, la Commission d’enquête), publié le 22 juillet 2004, lui donna sa forme canonique.

J’ai lu bien des pages de reportage et d’analyse des événements — y compris le rapport de 571 pages de la Commission d’enquête — et visionné de nombreux documentaires qui leur sont consacrés. Une bonne partie de ces écrits et vidéos constitue la version contestataire ou révisionniste des faits et gestes du 11 septembre 2001. Dans le texte qui suit, j’aimerais faire une sorte de bilan de cette contestation, tout en prenant position.

S’agissant du type de preuves ou de considérations invoquées pour remettre en question la version officielle des attentats, selon laquelle ce sont dix-neuf militants d’Al Qa’ida et leurs chefs qui en sont exclusivement responsables, je mettrai l’accent sur les aspects et circonstances matériels des attaques et des dégâts qu’elles occasionnèrent. On doit cette approche aux travaux de nombreux scientifiques (physiciens, chimistes, ingénieurs), à commencer par ceux du pionnier en la matière, le physicien américain Steven Jones.

Certes, on peut aborder ces événements du point de vue des déclarations et comportements suspects de certains individus et institutions, des agissements politiques et géopolitiques des Etats-Unis, de ses intérêts économiques et énergétiques (Scott ; pour les références de tous les renvois, voir la liste de Repères donnée en fin de texte), et notamment des anomalies généralisées dans le fonctionnement des institutions durant les mois précédant les attentats et le jour même des attaques (Gold, et Griffin (a, b)). Les anomalies antérieures au jour fatidique sont particulièrement celles du pouvoir exécutif, de la police fédérale – le FBI, donc — et des agences de renseignement ; celles, massives, que l’on constate le jour même, sont celles du pouvoir exécutif (Griffin (a) ; Scott, au sujet du comportement très suspect de Dick Cheney), et celles de l’armée, c’est-à-dire de NORAD (North American Aerospace Defense Command), l’organisme militaire chargé de la défense de l’espace aérien états-unien (on trouvera une discussion détaillée de ces dernières dans la seconde partie de Griffin (b)). Je mettrai aussi cette perspective, qu’on pourrait dire politico-sociologique, à contribution, mais dans une moindre mesure.

Les lacunes, incohérences et contradictions de la version officielle, qui ont été minutieusement répertoriées et discutées par David Ray Griffin (b, c, f), entrent naturellement en jeu dans les deux approches, celles-ci étant complémentaires.

Dans une optique macropolitique, on notera le fait que les Etats-Unis ont maintenu une structure de conflit global depuis la fin de la deuxième guerre mondiale en amplifiant démesurément la menace soviétique (Berman, p. 114-15, 119, 121), que l’effondrement de l’Union soviétique et ses conséquences les prirent complètement au dépourvu, et que le phénomène nébuleux du terrorisme vint leur fournir très commodément la prochaine structure de conflit global dont se nourrit leur impérialisme et son inséparable complexe militaro-industriel (pour une analyse de ces derniers, voir Johnson (a-c) ; ainsi que Scott, et Griffin (d) ; pour une caractérisation de la spécificité de l’empire états-unien, voir Johnson (b), chapitre 1, et  (a), p. 19-20).

Qu’il soit dit dès l’abord que je ne considérerai pas les théories extravagantes, telles celles qui affirment qu’aucun avion n’a frappé les tours du World Trade Center, qu’une mini-bombe atomique a détruit les tours, que le vol d’American Airlines 77 ne s’est pas écrasé sur le Pentagone, mais a passé au-dessus du bâtiment au dernier moment, ou encore que des rayons envoyés de l’espace ont détruit les tours. Elles sont toutes inacceptables sous un rapport ou un autre, certaines ne valant même pas la peine d’être réfutées. Je n’entretiendrai que les hypothèses qui sont étayées ou falsifiables empiriquement, ainsi que leurs implications logiques. Il est vrai que la thèse de la mini-bombe atomique est en principe falsifiable, mais justement elle a déjà été falsifiée (Jones (b)).

Bien que le mouvement pour la vérité sur les événements du 11 septembre 2001 conteste la version officielle, il n’en est donc pas pour autant exempt de débats et désaccords internes.

1. L’état démocratique occidental, capable de s’en prendre à sa propre population? 

Les détracteurs des thèses contestataires se complaisent à les traiter de ‘théorie conspirationniste’  (une adaptation de l’expression anglaise ‘conspiracy theory’, le mot ‘conspirationniste’ étant un néologisme de circonstance) ou de ‘théorie du complot’, comme s’il s’agissait là d’un défaut en soi et évident à tous. Ce faisant, ils omettent de signaler, intentionnellement ou par aveuglement, d’une part, qu’à  moins qu’une seule et unique personne ne soit l’auteur des attentats, il ne peut s’agir que d’un complot, et, d’autre part, le fait que la version officielle est précisément une théorie conspirationniste puisqu’elle attribue les attaques à un complot ourdi et effectué par les militants islamistes d’Al Qa’ida. Ce qui distingue la version officielle de l’interprétation dissidente ne tient pas à l’absence de complot, mais au fait que la version officielle pose un complot fomenté exclusivement par des agents extérieurs (ou exogènes), alors que la version contestataire allègue un complot qui admet aussi des agents intérieurs (ou endogènes).

Bien que le complot ne soit effectivement pas le moteur de l’histoire (à supposer d’ailleurs que l’histoire ait un unique moteur, ce qui est hautement douteux), les complots existent et leur existence est documentée: par exemple, l’incendie du Reichstag sous Hitler (bien que mis en doute par l’historien Ian Kershaw); la prétendue attaque d’un navire états-unien dans le Golfe de Tonkin en 1965, qui fournit le prétexte à l’invasion du Vietnam; l’opération Northwoods de 1962 conçue par le général états-unien Lyman Lemnitzer et ses collègues, une campagne de terreur dirigée contre la population états-unienne et qui devait être menée en Floride et même à Washington, et qui, mise sur le dos des communistes cubains, aurait servi de prétexte à une invasion U.S. de Cuba, mais dont le président Kennedy n’autorisa pas la réalisation (Ganser (a), p. 98; Griffin (a), p. 101-103; Anonyme (a)); la série d’attentats meurtriers  commis en Italie de 1969 à 1980 (dont l’horrible massacre à la gare de Bologne en 1980, qui fit 80 morts et 200 blessés) par l’armée secrète Gladio, une création de la Central Intelligence Agency (Agence centrale de renseignements, ou CIA) et des services secrets italiens, qui embauchèrent des fanatiques néo-fascistes, le tout afin de discréditer le Parti communiste italien et la gauche et donc de les empêcher d’accéder à des positions de pouvoir (Ganser (a), p. 85-91; Ganser (b)).

L’opération Northwoods et les actions terroristes montées par Gladio démontrent 1) que les complots existent bel et bien, 2) qu’en régime de démocratie moderne des instances du pouvoir étatique sont parfaitement capables de tuer et de massacrer leur propre population à des fins politiques, et 3) que l’état américain a déjà sciemment envisagé de commettre des attentats terroristes contre son peuple à des fins de politique extérieure. Ce qui revient à dire que les complots meurtriers endogènes font non seulement partie du domaine de l’empiriquement possible, mais aussi de l’histoire récente des sociétés occidentales. Il n’est donc pas du tout impossible que le gouvernement d’une démocratie occidentale, ou, plus précisément, des individus au sein d’un tel gouvernement ayant accès à ses ressources et ses institutions (tel le groupe autour du général Lyman Lemnitzer), se proposent d’assassiner leur propre population et passent à l’action, contrairement à ce que prétendent fréquemment les défenseurs de la version officielle des événements du 11 septembre 2001. On ne peut donc pas écarter une telle éventualité à l’aide de considérations a priori; seule une enquête empirique peut décider si un crime de ce type a été commis ou non. Dans le cas des attaques du 11 septembre 2001, à ce jour aucune enquête policière digne de ce nom n’a eu lieu; en fait, les restes matériels des attentats ne furent pas traités selon les procédures de rigueur dans les cas d’activité criminelle.

De plus, l’opération Northwoods de 1962 et la prétendue attaque d’un navire états-unien dans le Golfe du Tonkin en 1965 nous montrent que les instances gouvernementales des Etats-Unis, et surtout ses instances militaires, ont un passé de fabrication de casus belli, et que par conséquent il est tout à fait possible que les attentats du 11 septembre constituent la dernière en date de ces fabrications de prétexte à la guerre. Il est certainement révélateur à cet égard que, contrairement à d’autres pays qui ont subi des attentats terroristes, les Etats-Unis ont immédiatement et sans aucune hésitation — notamment sans avoir fourni de preuves de la culpabilité d’Al Qa’ida, preuves que le ministre des affaires étrangères Colin Powell avait pourtant promis de donner — interprété les attaques du onze comme des actes de guerre (voir les appels à la guerre de Robert Kagan, Henry Kissinger et Lance Morrow lancés le jour même des attaques et le jour suivant cités dans Griffin (d), p. 6, et la remarque de George Bush faite le 11 septembre selon laquelle « [l]e Pearl Harbor du 21e siècle a eu lieu aujourd’hui » ), et non comme des actes criminels, relevant donc des méthodes de la police et non de l’armée.  En revanche, pour être parfaitement clair, ce que Northwoods et le Golfe du Tonkin ne prouvent pas, c’est que les attentats du 11 septembre ont été organisés par des forces intérieures. Une telle preuve devra s’appuyer sur des éléments à charge supplémentaires.

En outre, dire d’une hypothèse (une thèse qui prétend expliquer un état de choses ou un événement) qu’il s’agit d’une théorie ne nous dit rien à propos de sa validité ou de sa vérité: cette dernière demande encore à être évaluée et vérifiée. En soi, l’expression ‘théorie conspirationniste’ n’implique donc pas un quelconque défaut, sinon justement aux yeux de ceux qui présument qu’il n’y a que des complots exogènes, une supposition qui est infirmée par les données historiques, comme on vient de le voir, et qui relève plus de certaines convictions a priori que d’un examen attentif des faits.

Nous verrons que l’hypothèse d’un complot admettant des agents endogènes fournit une explication plus simple des faits qu’une théorie n’admettant que des agents exogènes (Ryan (b), p. 2).

Finalement, on notera que l’existence du complot Northwoods resta secrète pendant près de quarante ans, les documents n’ayant été publiés qu’en 2001. De même, c’est seulement en 2000 que le sénat italien exposa les activités de Gladio dans toute leur horreur, et encore le général Giandelio Maletti, ancien chef du contre-espionnage italien, attendit-il jusqu’en mars 2001 pour les confirmer (Ganser (a), p. 91). Ces faits et le secret total qui entoura la production de la première bombe atomique (le Manhattan Project), à laquelle travaillèrent plus de 130,000 personnes, établissent que de nombreuses personnes sont parfaitement capables de garder un secret pendant de longues années, voire des décennies. Cela donc pour répondre à ceux qui objectent que si complot intérieur il y avait eu en ce jour de septembre 2001, des fuites auraient déjà eu lieu. Là encore, on a affaire à un argument apriorique au lieu d’un examen du comportement réel des sociétés et des institutions au cours de l’histoire. A cela s’ajoute que cette objection est tout à fait dénuée de réalisme : en effet, pourquoi un individu qui a participé à une opération aussi meurtrière révèlerait-il son méfait ?

2. Deux avions kamikazes, mais trois tours à structure d’acier complètement détruites au World Trade Center: le supplément au-delà de l’effondrement gravitationnel prétendument mis en marche par le feu

Le 11 septembre 2001, trois des gratte-ciel du World Trade Center (WTC) situé non loin de la pointe sud de l’île de Manhattan furent entièrement détruits: leurs poutres d’acier massives furent mises en pièces (après la catastrophe, il s’avéra qu’elles avaient été coupées à des longueurs adaptées à leur évacuation par camion), leur béton armé réduit en fine poussière blanche (laquelle recouvrit le sol du quartier du Center et ses environs d’une couche d’environ vingt centimètres), et leurs milliers de vitres pulvérisées. Nous savons tous que des avions de ligne détournés percutèrent les Tours Jumelles (les bâtiments 1 et 2 du WTC), mais il est surprenant de constater le nombre de gens qui ne savent toujours pas que le bâtiment 7 du WTC s’effondra à cinq heures vingt-un de l’après-midi, sans qu’un avion ne l’ait frappé.

L’avion du vol d’American Airlines 11 s’écrasa au milieu de la face nord du WTC 1 (la Tour nord) entre les 93e et 99e étages à 8h 45. United Airlines 175 vint frapper le coin sud-est du WTC 2 (la Tour sud) entre les 78e et 84e étages à 9h 03.

D’après la Commission d’enquête et selon l’analyse de la destruction des trois tours effectuée par le National Institute of Standards and Technology (Institut national des normes et de la technique, abrégé en NIST), les causes de la destruction des Tours Jumelles se résument à l’impact des avions et, par-dessus tout, aux incendies qui en résultèrent, alors que la destruction de la tour 7, elle, serait due uniquement au feu (combustion des divers contenus des bureaux). (Hormis l’énergie cinétique de courte durée au moment des impacts, la seule force qui entre en jeu dans la version officielle est la force gravitationnelle.) Dans son rapport, la Commission d’enquête passera tout simplement sous silence le fait que le bâtiment 7 fut aussi complètement détruit ce jour-là. Le premier rapport du NIST ne mentionnera pas non plus le bâtiment 7. On dut attendre 2008 pour avoir le compte rendu officiel de ce qui arriva à ce gratte-ciel : il s’agit du Final Report on the Collapse of World Trade Center Building 7 (Rapport final sur l’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center), produit par le NIST. On notera que le NIST n’est pas une institution scientifique autonome, mais une dépendance du ministère du Commerce, et que c’est George Bush lui-même qui nomma Arden Bement à sa direction en octobre 2001. Bement, métallurgiste et expert en carburants et matériaux, est un ancien député du ministre de la Défense, ancien directeur de la division des sciences en matériaux de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), une agence du Pentagone, et ancien cadre de la firme TRW, Inc., spécialisée en ingénierie aéronautique. Un scientifique qui fit partie du NIST rapporte que tout ce qui concernait le travail de l’Institut sur le World Trade Center devait recevoir l’approbation du ministère du Commerce, de la National Security Agency (une agence de renseignements), et de l’Office of Management and Budget, un des bras du pouvoir exécutif (Griffin (k), p.2). On remarquera enfin que les omissions de données matérielles et de témoignages, et les manipulations du NIST furent si nombreuses qu’il conviendrait presque d’inventer un nouveau concept de fraude pour les catégoriser (ibid.)

Le simple fait que des bâtiments à armature d’acier se soient effondrés dans ces conditions est déjà suspect en soi, puisqu’aucun bâtiment de ce type ne s’est jamais effondré sous l’effet du feu avant et depuis le 11 septembre 2001 et que les Tours Jumelles furent expressément conçues et construites pour résister à l’impact d’avions à réaction. D’après la version officielle, nous sommes donc ici en présence d’un événement non seulement jusque-là unique dans l’histoire de la civilisation industrielle, mais aussi répété trois fois le même jour et dans le même lieu et sans récurrence depuis — ou devrait-on parler de récidive ? Une chose véritablement hors de l’ordinaire, un phénomène, il faut bien le dire, qui touche au surnaturel.

Dans l’optique officielle, la destruction complète du bâtiment 7 est un événement encore plus extraordinaire puisqu’aucun avion ne le heurta. S’il est vrai que les incendies de bureau furent la seule cause de sa destruction, les compagnies d’assurance du monde entier devraient réviser leurs primes à la hausse, puisqu’elles ne peuvent plus présumer qu’un simple incendie de bureau est incapable de démanteler un bâtiment à armature d’acier. Il pourrait s’avérer instructif d’effectuer un sondage international afin de déterminer si les compagnies d’assurance ont mis à jour leurs primes ou modifié les termes de leurs contrats à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Cela nous donnerait une idée du degré de crédibilité dont jouit la version officielle à la fois dans les pratiques tacites soustraites à la visibilité et au vacarme propagandiste des grands médias et au sein de ces médias eux-mêmes. Quant aux soldats du feu, ils devraient changer leurs procédures opérationnelles. Etant donné ces conséquences sécuritaires graves,  on reste stupéfié par le fait que la Commission d’enquête, qui se complaît dans l’étalement de ses soucis sécuritaires (voir les deux derniers chapitres de son rapport), ne pipe pas sur la destruction de ce bâtiment. Toutefois, la stupéfaction disparaît, lorsqu’on se rappelle que les préoccupations sécuritaires de la Commission ne sont que des prétextes à augmenter les dépenses militaires et les activités belliqueuses des Etats-Unis à l’échelle planétaire.

On observera aussi que les bâtiments 3, 4, 5 et 6 du WTC furent la proie d’intenses incendies, mais qu’aucun ne s’effondra.

Si, par hypothèse, nous acceptons la version officielle et que nous admettions  que seuls les dommages infligés aux Tours Jumelles par les avions (fracture de colonnes d’acier et arrachage de leur revêtement ignifuge) et les incendies (et, naturellement, la gravitation) causèrent leur destruction, il n’en reste pas moins que leur destruction se déroula de la même manière, à savoir:

  • quasiment en chute libre (plus exactement, en accélération libre) – verticalement, donc — ce qui revient à dire que les structures d’acier des bâtiments et leurs tonnes de béton armé offrirent une résistance minime à la chute ; et qu’en conséquence les débris produits par le démantèlement des tours (majoritairement, les poutrelles et les colonnes d’acier) tombèrent verticalement et non pas obliquement hors du périmètre des tours, comme les dégâts très ponctuels occasionnés par les frappes nous auraient fait anticiper (je dis bien ‘tombèrent’ et non pas ‘furent projetés’) ;
  • symétriquement, ce qui veut dire que le processus de destruction se propageait synchroniquement sur chacune des quatre faces des tours ;
  • en suscitant déjà dans les premiers instants de l’effondrement d’immenses nuages de poussière, mesurant jusqu’à trois fois la largeur des bâtiments, qui furent projetés vers le haut avant de tomber, et qui résultèrent de la pulvérisation de tonnes de béton armé, de milliers de parois de plâtre préfabriquées, de vitres, et des contenus des bureaux (hormis les métaux) ;
  • en produisant des coulures orangées de métal fondu sur l’extérieur de la Tour sud ;
  • en expulsant des bouffées de poussière horizontales (des pétarades) hors des façades (ce que les experts en démolition américains appellent des squibs) et, ce, bien en dessous (entre vingt et trente étages) du front d’effondrement (la destruction des Tours Jumelles se fit de haut en bas, tandis que celle du WTC 7 commença par le bas) ;
  • en projetant des poutres d’acier pesant jusqu’à vingt tonnes horizontalement dans les façades des maisons avoisinantes, sur des distances de plus de cent cinquante mètres et à des vitesses atteignant 110 kilomètres à l’heure ;
  • en sectionnant les poutres et les colonnes d’acier de manière uniforme, certaines ayant été retrouvées coupées selon l’angle habituellement choisi dans les démolitions contrôlées ;
  • en provoquant des coulées pyroclastiques (une coulée pyroclastique est un mélange à haute température fait de gaz et de particules solides, relativement dense, et qui s’écoule à grande vitesse au sol, étant fortement soumis à la gravité et guidé par la topographie, un phénomène généralement observable lors d’éruptions volcaniques, donc à la suite d’une explosion) ;
  • en donnant lieu à des explosions et des tonnes d’acier fondu et de métaux incandescents, qui nourrirent des feux dans les soubassements des tours pendant des mois (le dernier incendie fut éteint le 19 décembre 2001) malgré les immenses volumes d’eau déversés par les pompiers ;
  • en créant des blocs de matériaux qui avaient fusionné sous l’effet de la chaleur (par exemple, des amalgames de béton et d’acier) ;
  • en démantelant complètement la structure d’acier et en produisant un amoncèlement de débris haut de seulement quelques étages ;
  • en fragmentant les os des victimes et en en projetant des morceaux sur les toits des bâtiments voisins (en 2006, l’on découvrit plus de 700 fragments d’os d’une dimension de moins de 12mm chacun sur le toit de l’immeuble de quarante étages de la Deutsche Bank qui se trouvait en face de la Tour sud) ; et
  • en vaporisant les corps d’au moins mille des victimes (on ne retrouva pas la moindre trace d’au moins mille des quelques 2750 personnes mortes dans les tours, et seulement 300 corps intacts furent retirés des décombres).

Autres faits remarquables :

  • bien qu’elle fût la seconde à être frappée, la Tour sud (WTC 2) s’écroula la première, à 9h 59, soit 56 minutes après l’impact de l’avion, alors que la Tour nord (WTC 1) s’effondra à  10h 28, soit 1 heure 42 minutes après impact ;
  • un relevé effectué le 16 septembre 2001 indique que la température à la surface du site de la catastrophe s’élève jusqu’à 747ºC.

Cette description du processus de destruction des tours et de ses conséquences autorise les remarques suivantes.

1) Visuellement, la destruction des Tours Jumelles apparaît comme un processus explosif, et non pas comme un simple affaissement ou un effondrement, ce à quoi on s’attendrait si on avait affaire à une destruction par le feu : les bâtiments sont réduits à néant par une série d’explosions se déplaçant rapidement du haut vers le bas sur tout le périmètre des tours, et  s’accompagnant d’éjection et de projection de débris de toute sorte, en particulier, des poutres d’acier et d’énormes quantités de poussière (c’est-à-dire de matériaux pulvérisés, principalement du béton).

 

2) Etant donné les différentes caractéristiques des deux frappes, la similitude d’effets constatés a une probabilité d’événement quasiment nulle sous l’hypothèse de départ (la probabilité d’un événement est le rapport du nombre de cas favorables à cet événement au nombre total de possibilités). Un examen attentif de photographies et de films de villes dévastées par les bombardements de la seconde guerre mondiale montre que les modalités d’effondrement diffèrent de maison à maison, ce qui est dans l’ordre des choses puisque les angles d’attaque et les localisations des frappes changent. En d’autres mots, vu les différences dans la localisation et l’angle des frappes, si les tours s’étaient simplement effondrées sous l’effet des incendies, elles auraient dû le faire très différemment de ce qui a eu lieu en fait : elles n’auraient certainement pas dû s’affaisser symétriquement, mais bien plutôt asymétriquement, l’effondrement ayant lieu là où le bâtiment subit le plus grand dommage et n’offrait donc qu’une résistance diminuée à la force gravitationnelle, ni chacune de la même manière, ni totalement, et encore moins en accélération quasiment libre (sans presque aucune résistance) puisque l’armature d’acier des tours et les immenses volumes de béton armé formant les étages situés au-dessus des zones de frappe, qui étaient évidemment encore parfaitement intacts, auraient opposé une grande résistance à l’effondrement et l’auraient donc considérablement ralenti.

3) A elles seules, ces deux remarques rendent déjà douteuse l’explication officielle des causes de l’effondrement des tours.

4) Ce doute se transforme graduellement en certitude que les tours n’ont pas pu être détruites par le feu (et les frappes des avions), lorsque l’on considère les faits et les lois de la nature que voici:

  • Jusqu’à nouvel avis, le feu ne pulvérise ni le béton (qu’il soit armé ou non), ni les parois de plâtre. La pulvérisation du béton nécessite un supplément énergétique.
  • Le feu ne suscite pas d’immenses nuages de poussière ; encore moins les projette-t-il vers le haut. De plus, de tels phénomènes exigent une alimentation énergétique autre que la force gravitationnelle : par exemple, Jim Hoffman a calculé que l’énergie nécessaire à la formation du nuage de la Tour nord était dix fois supérieure à l’énergie gravitationnelle (Hoffman (d)).
  • Les vitres se brisent naturellement sous l’effet du feu et de la chute, mais ni le feu, ni la chute ne les réduit en poussière.
  • Pareillement, le béton ne se broie pas en fine poudre en tombant, même de haut, mais se fragmente et se morcèle.
  • Les incendies ne produisent pas des pétarades, et encore moins à vingt ou trente étages au-dessous d’eux. L’explication officielle invoque des masses d’air comprimé par l’effondrement pour rendre compte de ce phénomène, mais que l’air soit comprimé sur vingt à trente étages semble peu vraisemblable puisque cela impliquerait une absence complète d’ouvertures par où puisse s’échapper l’air en question. D’autre part, la vitesse de déplacement (vers le bas puisque le processus de destruction se fit de haut en bas) de certaines séries de ces pétarades est telle que la force gravitationnelle est incapable de l’expliquer (Christo (a), p. 13, note 28). De plus, on sait que les explosifs à haute énergie, comme ceux utilisés en démolition contrôlée (aussi dite programmée), causent ces éjections horizontales.
  • L’acier est un alliage de fer et de carbone. Tandis que le fer fond à une température de 1538ºC, l’acier, en raison de la présence du carbone, fond à une température moins élevée : le point de fonte de l’acier dépendant du pourcentage de carbone présent dans un acier donné, la gamme des points de fonte varie de 1371ºC à 1482ºC. Or la température d’un incendie de bureau atteint tout au plus 1000ºC lorsque son alimentation est optimale, ce qui ne fut justement pas le cas des incendies dans les tours, comme en témoigne la fumée noire observée, qui signale un manque d’oxygène. En fait, la température se tint probablement entre 500º et 650º, la moyenne statistique de ce genre d’incendie. Quant au carburant des avions, le kérosène, il est, comme d’ailleurs n’importe quel hydrocarbure, tout aussi incapable de susciter les températures requises pour amollir ou fondre de l’acier. Les incendies ne purent donc en aucun cas produire le métal fondu ou les métaux incandescents observés.
  • Des observations immédiatement précédentes il ressort que les incendies ne sectionnèrent pas non plus les poutres et les colonnes d’acier. Encore moins les coupèrent-ils selon l’angle préféré des professionnels de la démolition contrôlée.
  • Quoiqu’il existe toute une gamme d’affirmations fantaisistes à ce sujet sur la toile et dans les autres médias, les tenants de la version officielle en connaissance de cause (ceux donc qui connaissent le rapport de NIST) ne prétendent pas que les incendies ont pu fondre de l’acier. De plus, à l’encontre des témoignages photographiques, filmiques et oraux, ils nient que de l’acier fondu ou incandescent fut observé pendant l’effondrement ou dans les décombres des tours. Ce qu’ils affirment, en revanche, c’est que le feu a affaibli les structures. Mais là encore, les conditions exigées pour la réalisation d’un tel événement (intensité, ampleur et longue durée des incendies) ne furent pas données. D’autre part, même si ces conditions avaient été présentes, les tours ne se seraient pas écroulées, car les exemples que nous avons d’incendies de longue durée et de grande ampleur dans des bâtiments à armature d’acier (tels ceux du First Interstate Bank Building à Los Angeles en 1988, d’une durée de 3,5 heures ; du One Meridian Plaza à Philadelphie en 1991, d’une durée de 18 heures ;  du bâtiment de cinquante étages à Caracas en 2004, d’une durée de 17 heures) n’occasionnèrent pas l’effondrement, et encore moins l’effondrement total, de ces édifices (Griffin (j), p. 3-5 ; Christo (a), p. 11-12).
  • Ni le feu, ni la force gravitationnelle, qui agit verticalement, ne sont en mesure de projeter des poutres d’acier horizontalement. Un tel événement présuppose un supplément de force (d’énergie) considérable.
  • Ni les incendies, ni les chutes de matériaux n’engendrent des coulées pyroplastiques.
  • A eux seuls, des incendies ne provoquent pas des explosions.
  • On voit difficilement comment des incendies ou la force gravitationnelle ont pu fragmenter les os des victimes et les projeter sur les toits des maisons avoisinantes.

5) Nous pouvons donc dire que les Tours Jumelles n’ont pas pu être démolies par des incendies alimentés de combustibles à hydrocarbure et des matériaux typiques qui meublent des bureaux, l’impact des avions de ligne et la force de gravitation, mais qu’un supplément de chaleur et de force fut nécessaire pour les abattre et causer les phénomènes observés.

Nous savons en outre que les phénomènes en question (hormis le meurtre de plus de deux mille personnes) sont tous observables lors de démolitions contrôlées effectuées par explosifs.

Or les recherches menées par des scientifiques au cours des dernières années ont révélé la présence de grandes quantités de nanothermite (ou super-thermite) non réagie dans la poussière produite par la destruction des trois bâtiments.

Cette découverte fut rendue publique le 4 avril 2009 dans la revue à comité de lecture The Open Chemical Physics Journal, par l’article « Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe » (voir Harrit).

L’expression ‘active thermitic material’ décrit des particules encore actives d’un explosif extrêmement puissant, la nanothermite, qui, contrairement au carburant d’avion ou aux incendies de bureau, produit les températures requises pour amollir, fondre ou couper l’acier et peut pulvériser le béton, projeter des poutres d’acier horizontalement, fragmenter des os et les envoyer au loin, et cetera. Cet explosif est un composé aluminothermique, porté par une matrice de silicium, à réactivité exothermique très violente et à structure submillimétrique (pour plus de détails, voir Hoffman (c), Jones (a, c), Ryan (e), l’exposé vidéo de Steven Jones, et celui de Basile mentionné dans le paragraphe suivant). Ajoutons que ni l’eau, ni la poussière, ni les inhibiteurs chimiques n’éteignent ce matériau (en effet, il contient son propre oxygène), et que la nanothermite peut également s’utiliser comme un incendiaire.

L’ingénieur chimiste et spécialiste en science des matériaux états-unien Mark Basile (voir la vidéo à www.reopen911.info/video) a récemment confirmé les résultats de Harrit et Jones.

Le supplément de chaleur et de force requis pour rendre compte des phénomènes observés provint donc de charges de nanothermite et peut-être d’autres explosifs (cette dernière possibilité demande encore à être explorée).

Autrement dit, les causes invoquées par la théorie officielle ne permettent pas de rendre compte de la diversité des effets observés. Seule l’hypothèse de démolition contrôlée explique tous les phénomènes observés, l’explication officielle les supprimant ou les citant sans être en mesure d’en rendre compte.

 

Une analyse et des conclusions semblables s’imposent dans le cas du WTC 7, un gratte-ciel à armature d’acier de quarante-sept étages. Contrairement à celle des Tours Jumelles, la destruction du bâtiment 7 ressembla carrément à une démolition programmée standard: sous l’effet d’une implosion qui commença par le bas, la tour s’écroula symétriquement et sans que rien n’opposât visiblement la moindre résistance à sa chute. Puisque le bâtiment n’avait pas subi de frappe d’avion, il n’y avait évidement aucune raison de commencer le processus de destruction à un autre endroit pour donner l’impression qu’il y avait une relation de cause à effet entre la frappe et l’effondrement du bâtiment.

 

Lorsqu’une vidéo de la chute de la tour fut montrée à l’expert en démolition programmée hollandais Danny Jowenko, sans qu’il sache qu’il s’agissait d’un des bâtiments du World Trade Center détruits le 11 septembre 2001, il déclara sans hésitation qu’on avait affaire là à une démolition contrôlée (voir l’interview de Jowenko en trois parties sur YouTube). Hugo Bachmann and Jörg Schneider, tous deux professeurs émérites d’ingénierie civile de l’École polytechnique fédérale de Zurich, confirmèrent ce jugement, mais le mitigèrent quelque peu en parlant de « grande probabilité »  (Ganser (c)).

 

Vu qu’aucun avion n’avait heurté l’immeuble, il ne restait à l’explication officielle (celle du NIST, donc) qu’une seule cause à invoquer, à savoir le feu et ses effets, le NIST refusant a priori de considérer l’usage d’explosifs et, ce, malgré le fait que le protocole mis en place par la National Fire Protection Association (Association nationale pour la protection contre le feu) pour un cas de ce genre exige que la présence de traces d’explosifs soit testée (voir le 921 Guide for Fire and Explosion Investigations, paragraphe 18.3.2).

 

Qu’a-t-on observé lors de la destruction, et qu’observe-t-on lors du visionnement des séquences vidéo de la destruction (voir, par exemple, www.wtc7.net/videos.html), de cette tour de quarante-sept étages ?

 

1. Une seconde avant le début de l’effondrement, des explosions se font entendre, en particulier dans la partie inférieure du bâtiment (pour les témoignages, voir Griffin (k), p. 4-5, et la vidéo intitulée « Une Explosion avant l’Effondrement du WTC7 » à www.reopen911.info/video).

 

2. Le processus de destruction se met en marche et se déroule très rapidement, contrairement à la lenteur d’évolution qui caractérise des écroulements causés par le feu. En d’autres mots, le passage de l’état d’immobilité du bâtiment à l’état de chute et, qui plus est, d’une chute parfaitement symétrique, est d’une rapidité telle qu’on ne peut pas l’expliquer en invoquant les effets épars du feu.

 

3. La destruction se fait par implosion, à savoir par un effondrement dirigé vers l’intérieur de la tour, de manière à éviter ou tout au moins minimiser les chutes de matériaux en dehors du périmètre du bâtiment, ce qui se manifeste visuellement au tout début par l’effondrement du penthouse situé sur le toit et par une zone de cassure en forme de ‘v’ vers la gauche de l’arête antérieure du toit.

 

4. Comme dans le cas des Tours Jumelles, le démantèlement se déploie symétriquement, c’est-à-dire qu’il se propage synchroniquement sur chacune des quatre faces du bâtiment. Or les dégâts dus aux feux observés, photographiés et filmés, qui furent peu nombreux et d’ampleur réduite, ne furent pas symétriquement distribués, et les feux eux-mêmes cessèrent une heure avant l’effondrement. Le feu et ses effets (en particulier, l’émission de chaleur) ne peuvent donc pas avoir été la cause de la symétrie et de la régularité exhibées par l’effondrement du bâtiment.

 

5. La tour chute en accélération libre pendant au moins 2,25 secondes, ce que le NIST fut contraint d’admettre, après que le professeur de physique David Chandler confronta publiquement le représentant de l’institut Shyam Sunder à ce sujet (Griffin (k), p. 8). Le reste de l’écroulement se fait à une vitesse très proche de l’accélération libre. La tour tombe donc verticalement à l’intérieur de son périmètre, et l’effondrement complet dure moins de 7 secondes. Ainsi que nous l’avons vu dans le cas des Tours Jumelles, une telle chose n’est possible qu’à la condition que l’armature d’acier et les tonnes de béton armé du bâtiment ne s’opposent pas à la chute. Or le squelette d’acier et le béton ne cessent de résister que si les liens joignant les éléments de l’armature d’acier sont coupés, cette dernière opération n’étant possible qu’à l’aide d’explosifs. Plus précisément, pour que l’effondrement soit si rapide, on a calculé que 400 jointures doivent être défaites par seconde. Il va sans dire que le feu et ses effets sont incapables de produire une séquence aussi coordonnée et fulgurante d’événements.

 

6. L’effondrement du bâtiment s’accompagne de coulées pyroclastiques massives, ce qui indique la présence d’explosions.

 

7. Le démantèlement de la tour est total et produit un amoncèlement de décombres largement restreint au périmètre du bâtiment et de hauteur modeste. Un incendie ne produit pas des dégâts aussi « raisonnables ». A l’instar des Tours Jumelles, les colonnes et les poutres d’acier furent sectionnées et le béton pulvérisé.

 

En outre, dans les jours, semaines et années après la catastrophe, on recueillit les observations suivantes :

 

1. Dans les décombres, on constate la présence de très grandes quantités d’acier fondu (Griffin (k), p. 3-4).

 

2. Lors de la première enquête officielle, dont le rapport fut publié en 2002, la Federal Emergency Management Agency (FEMA) découvrit des poutres d’acier qui avaient visiblement fondu, une colonne qui avait perdu la moitié de son épaisseur et dont les arêtes avaient subi un tel amincissement qu’elles étaient recourbées comme un rouleau de papier, et des poutrelles d’acier trouées. Les trois experts en métallurgie embauchés par la FEMA rapportent que l’acier avait été attaqué intragranulairement (voir l’appendice C du rapport de la FEMA cité dans les Repères).

 

3. Ainsi que je l’ai dit plus haut, la poussière produite par la destruction contient des traces de nanothermite (ou super-thermite) non réagie, une substance chimique artificielle composée d’aluminium à structure submillimétrique et d’oxyde fer et à très forte réactivité, qui peut être utilisée comme incendiaire ou comme explosif. On a également retrouvé du métal fondu qui s’était solidifié et qui contenait de la nanothermite.

 

A cet ensemble de constats, il faut ajouter le fait décisif que la police et les pompiers se trouvant sur les lieux savaient des heures à l’avance que la tour allait être démolie. Aux nouvelles télévisées de la BBC, on avait même annoncé son effondrement une vingtaine de minutes avant qu’elle ne tombe : dans la séquence vidéo de la BBC, on la voit encore intacte derrière la speakerine ! (Naiman, p. 45-46)

 

Encore une fois, seule l’hypothèse de démolition contrôlée au moyen de puissants explosifs explique les effets énumérés ci-dessus.

Les phénomènes que nous venons de discuter furent recensés (hormis la fragmentation des os, découverte en 2006) par de nombreuses photos et vidéos, ainsi que de multiples témoins oculaires. Pour prendre connaissance de cette documentation, on regardera, par exemple, l’exposé vidéo 9/11 Blueprint for Truth de l’architecte états-unien Richard Gage, qui fournit un des argumentaires les plus systématiques et les plus clairs à ce jour des causes de la destruction des trois tours et, ce faisant, met à contribution toutes les découvertes des chercheurs scientifiques (pour le visionnement de cette vidéo, voir Gage dans les Repères). Je recommande également l’excellent documentaire Mysteries of 9/11 de Sophia Shafquat, cité dans les Repères. Ceux qui préfèrent la lecture trouveront amplement de quoi lire dans le Journal of 9/11 Studies (voir les Repères).

Les récits des pompiers, des agents de police et des secouristes actifs sur les lieux du drame constituent également des témoignages précieux (pour les dires des pompiers, en particulier pour les témoignages d’explosions dans les Tours Jumelles, voir MacQueen). Tout aussi importants sont les récits recueillis de ceux qui eurent la lourde tâche de déblayer le site des attentats, dont près de mille ont déjà succombé aux maladies qu’ils développèrent à la suite de ces travaux.

3. Un aveu d’ignorance mitigée

Je ne prétends pas savoir qui a détruit les trois tours du World Trade Center. Je refuse aussi de formuler des hypothèses sur les auteurs exacts de cette destruction, bien que l’analyse des événements de ce jour-là, de leur contexte historique et des restes matériels des attentats pointe dans certaines directions.

Pour ne donner qu’un exemple, il y a très peu d’organisations qui soient en mesure de produire de la nanothermite et d’orchestrer des démolitions de tour à armature d’acier gigantesque et seuls certains laboratoires étatiques des Etats-Unis (et peut-être leurs sous-traitants), tels le Lawrence Livermore National Laboratory (travaillant sous l’égide du ministère de l’Energie et souvent pour le compte de l’armée) et le Los Alamos National Laboratory, ont la capacité de fabriquer cet explosif (Ryan (a), p. 5 et 8).

Cependant, bien que la production de cet explosif soit une exclusivité de l’armée états-unienne, il faudra encore procéder avec prudence, étant donné les frontières très poreuses qui existent aux Etats-Unis entre les secteurs privés et les institutions publiques ou gouvernementales, comme le montre fort bien la série de quatre articles de Kevin Ryan de 2009-10 (Ryan (a-d)). Le premier de ces articles révèle tout un réseau d’organisations (sociétés, firmes et banques) qui résidaient dans les Tours Jumelles et y jouissaient d’un accès privilégié, qui bénéficièrent et continuent de bénéficier rondement de la Guerre Globale à la Terreur, entreprise en prétextant les attentats du 11 septembre 2001, et dont certaines avaient accès à la nanothermite et à d’autres explosifs ainsi qu’aux compétences requises pour les utiliser.

En revanche, ce que nous pouvons affirmer avec certitude, c’est qu’aucun militant islamiste n’a les moyens ou les connaissances pour avoir fabriqué des charges de nanothermite et les avoir placées aux endroits stratégiques dans les trois tours. Afin de déterminer l’identité des auteurs des démolitions, il faudra ouvrir une enquête criminelle avec pouvoir d’assignation à comparaître, enquête qui justement demande encore à être effectuée, ainsi que je l’ai déjà relevé plus haut.

4. Un jour sans défense au ministère de la Défense (au Pentagone, donc)

S’agissant de l’attaque du Pentagone en cette journée charnière, j’aimerais attirer l’attention sur un fait d’une simplicité si obvie (et pourtant si décisive) qu’il semble avoir échappé au déluge de propos extravagants, voire délirants, que l’on a tenus au sujet de cet attentat. Le lecteur notera que, bien que le Pentagone soit l’une des structures les mieux protégées et défendues au monde:

primo, un engin d’assez grande envergure réussit à passer outre au dispositif de défense en place et à frapper le Pentagone, et qu’un tel événement est déjà à lui seul si proprement inouï qu’il relève quasiment du surnaturel (comment une telle chose est-elle possible au pays dont le budget militaire excède ceux combinés de toutes les autres nations de la terre?);

secundo, une telle chose n’a pu avoir lieu que parce que ceux qui protègent ce bâtiment soit firent preuve de négligence terrible, soit laissèrent faire;

et, tertio, il est peu probable qu’il s’agisse d’incompétence puisque jusqu’à présent personne n’en a été tenu responsable.

Cet état de choses laisse entendre qu’on a neutralisé l’appareil de défense du bâtiment ce jour-là, ce qui, à son tour, implique que l’on savait à l’avance ce qui allait se passer et met en cause l’armée une fois de plus. Norman Mineta, ministre des transports sous George W. Bush, témoigna en 2003 devant la Commission d’enquête que le vice président Dick Cheney, installé dans le bunker situé sous la Maison Blanche, était non seulement tenu au courant  en direct de l’approche de l’avion du vol 77 d’American Airlines qui finit par s’écraser sur le Pentagone, mais avait également ordonné à son assistant militaire de maintenir une procédure en cours de non-intervention (Christo (b); Griffin (b), p. 219-21; Legge (a), p. 15). Notons au passage que la Commission d’enquête ne jugea pas nécessaire d’inclure ce témoignage dans son rapport.

A elles seules, ces observations et leurs implications en disent suffisamment long pour me dispenser d’avoir à discuter les divers scénarios imaginés (par exemple, l’hypothèse selon laquelle un missile aurait causé les dégâts observés).

Je tiens cependant à souligner que la documentation photographique et vidéographique et les témoignages oraux que nous avons de ce qui s’est passé au Pentagone ne permettent pas d’exclure qu’un avion de ligne a frappé le bâtiment: un tel événement est parfaitement compatible avec les données empiriques actuellement à notre disposition et, de surcroît, a l’avantage de ne pas contredire les nombreux témoins oculaires. Autrement dit, il n’existe pas de preuve qu’un Boeing 757 n’a pas heurté le cerveau de l’armée états-unienne qui soit scientifiquement acceptable. (Pour plus de détails et pour une réfutation des arguments (petitesse du trou laissé dans le Pentagone, manque de débris d’avion sur la pelouse, manœuvre d’approche impossible, incompétence du pilote Hani Hanjour, etc.) avancés par ceux qui nient qu’un Boeing se soit écrasé sur le bâtiment, voir Hoffman (a, b) et Legge (a, b); pour les témoignages oculaires, voir Legge (a), p. 3, note 7.)

Qu’un avion de ligne ait effectivement frappé le Pentagone est également confirmé par le récit de Brian Birdwell, un employé du Pentagone qui fut gravement blessé le 11 septembre 2001. Un des médecins qui soignèrent Birdwell lui dit qu’il avait du kérosène dans les poumons et qu’il aurait pu en mourir (Anonyme (b)).

La question impliquée par l’observation relevée au début de la présente partie peut naturellement s’étendre à la gestion de l’espace aérien des Etats-Unis durant les premières heures des événements fatidiques : comment se fait-il que des avions qui dévièrent (et, ce, considérablement) de leur route ne firent pas l’objet des procédures d’interception normales et tout à fait courantes en ces cas-là ?

Pour clore, on remarquera que la partie du Pentagone frappée venait d’être renforcée et qu’y travaillaient principalement des gens embauchés pour vérifier des comptes et retracer le devenir d’immenses sommes d’argent.

 

5. Les attentats aubaines : une envie d’attentats providentiellement comblée ou une piraterie piratée ?

On peut citer une multitude de faits troublants soit le jour même des attaques soit au cours des mois qui les précédèrent ou les suivirent (Griffin (a, b, d), et Gold). Ces faits forment ce que dans les sciences descriptives — telle l’archéologie –on nomme des indices convergents. Pris individuellement, ces indices n’autorisent pas une mise en accusation, mais pris collectivement ils peuvent non seulement orienter des recherches et donner un contexte macropolitique (concernant à la fois la politique intérieure et extérieure des Etats-Unis) aux événements du 11 septembre 2001, mais aussi fournir des preuves circonstancielles et cumulatives. Je me bornerai à donner l’exemple de la relation entre un institut néoconservateur très influent et l’administration de George W. Bush. Cet institut a écrit le script des années Bush et conçu la doctrine Bush avant même l’arrivée au pouvoir du jeune Bush.

Une dizaine de jours après son inauguration présidentielle, George W. Bush demanda aux membres de son cabinet et à ses proches conseillers de lui fournir un casus belli pour envahir l’Irak. Paul O’Neill et Richard Clarke, tous deux membres de l’administration Bush, ont rapporté ce fait (Griffin (d), p. 12 ; Gold, p. 1). Or nous savons que Bush invoqua les attaques du 11 septembre 2001 et accusa l’Irak de posséder des armes de destruction massive pour justifier l’invasion de l’Irak, car selon lui et ses conseillers il y aurait eu collusion entre Saddam Hussein et Al Qa’ida dans la préparation des attentats (ces deux prétextes n’étant rien de plus que des fabrications idéologiques, ainsi qu’on l’a amplement démontré depuis).

A cet égard, on citera également le rapport commandé par James Baker, ancien ministre des Affaires Etrangères sous Bush senior, et soumis à Dick Cheney en avril 2001. Ce rapport intitulé Strategic Energy Policy Challenges for the 21st Century recommande une intervention militaire en Irak afin de contrôler ses réserves de pétrole (Mackay).

En fait, le projet d’invasion de l’Irak avait déjà été formulé et même suggéré au président Clinton en 1998 par les membres du Project for the New American Century (PNAC), le principal think tank (institut de réflexion) des néoconservateurs, qui regroupait des personnalités telles que Donald Rumsfeld, Dick Cheney, Paul Wolfowitz, Zalmay Khalilzad, Richard Perle (qui allaient tous occuper des postes-clés dans l’administration de George W. Bush), John Bolton, Jeb Bush (voir PNAC (b)).

 

Il en est d’ailleurs de même de l’invasion de l’Afghanistan : Rumsfeld et Wolfowitz ont chacun reconnu devant la Commission d’enquête que l’invasion avait été envisagée avant le 11 septembre 2001 et que les attentats l’avaient rendue possible (Griffin (d), p. 11).

 

En septembre 2000, le PNAC publia ses recommandations en matière de stratégie de défense des Etats-Unis dans un rapport intitulé Rebuilding America’s Defenses: Strategy, Forces and Resources For a New Century et qui contient la doctrine Bush. On y trouve ce passage tout à fait révélateur de l’esprit qui informe ce courant de l’extrême droite états-unienne: « En outre, le processus de transformation, même s’il introduit un changement révolutionnaire, sera vraisemblablement long, à moins d’un événement catastrophique catalysant, tel un nouveau Pearl Harbor. » (PNAC (a), p. 51; p. 52 de la traduction française, que j’ai modifiée.) Comme une manne céleste, le nouveau Pearl Harbor vint donc combler les néoconservateurs exactement une année plus tard.

 

Encore une année plus tard, en septembre 2002, la nouvelle National Security Strategy of the United States of America (Stratégie Sécuritaire Nationale des Etats-Unis d’Amérique), rédigée par Philip Zelikow (Griffin (d), p. 8-9), qui sera promu directeur exécutif de la Commission d’enquête, confirma l’arrivée à point (tout au moins désirée) de la catastrophe catalysante. On y lit, en effet, que « [t]he events of September 11, 2001, fundamentally changed the context for relations between the United States and other main centers of global power, and opened vast, new opportunities. » Traduction: « Les événements du 11 septembre 2001 ont fondamentalement changé le contexte des relations entre les Etats-Unis et d’autres centres de pouvoir global; ils ont donné lieu à de vastes et nouvelles occasions [opportunities]. » Donald Rumsfeld, Condoleezza Rice et George Bush ont chacun en des circonstances différentes décrit les attentats comme de grandes aubaines. Rumsfeld, lui, est plus explicite: à ses dires, le 11 septembre 2001 a créé « le type d’occasions [opportunities] de refaçonner le monde qu’avait offertes la seconde guerre mondiale. » (Griffin (d), p. 6)

 

Les bénéficiaires des attentats, ou du moins certains d’entre eux, ne se sont donc nullement sentis gênés de s’identifier publiquement. Or nous savons que, dans la vie ordinaire, lorsqu’un crime a été commis, ceux qui en profitent se trouvent parmi les premiers suspects à être mis en examen par la police. Mais, justement, les Etats-Unis ont opté pour la sortie hors de l’ordinaire: ils ont choisi de considérer les attentats comme un acte de guerre, et non comme un crime, comme le font les autres états dans le monde lorsqu’ils subissent des actes terroristes, un choix qui avait donc été fait bien avant le jour fatidique (Griffin (d)). On rappellera d’ailleurs à cet égard que les Etats-Unis se sont empressés auprès de l’Inde après les attentats de Mumbai en 2008 pour empêcher un conflit armé avec le Pakistan, qui aurait risqué de mettre à mal leurs ambitions impérialistes en Afghanistan. C’est que, comme le monde a été forcé de le réapprendre depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis pratiquent une politique du deux poids, deux mesures. Nous avons vu que les Etats-Unis étaient hors nature (2e et 4e parties), les voici hors norme.

 

En interprétant les attaques comme des actes belliqueux, l’administration Bush suscita une vague d’effroi qui déferla sur tout le pays et le rendit suffisamment docile pour le faire accepter des lois draconiennes (le PATRIOT Act) et une suspension des procédures ordinaires de police et d’enquête dans le cas d’un attentat, à tel point que l’administration Bush refusa pendant des mois de mettre sur pied une commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre 2001 et dut littéralement être contrainte à le faire par les membres des familles de victimes (voir à ce sujet la vidéo 9/11 Press for Truth, citée dans les Repères). Ce climat de peur mis en place, les bénéficiaires des attentats, s’ils y avaient d’une manière ou d’une autre pris part, pouvaient agir en toute tranquillité.

Il me semble que dans l’état actuel des recherches révisionnistes les plus sobres sur les événements du 11 septembre 2001 on peut légitimement émettre l’hypothèse que deux attaques ont eu lieu ce jour-là, et donc à première vue deux complots. Je dis bien ‘à première vue’, car du fait que nous pouvons constater deux attaques, il ne s’en suit pas nécessairement qu’on ait affaire à deux complots véritablement distincts, mais, vu nos connaissances actuelles, cela semble plus vraisemblable que le contraire. En effet, pour établir le contraire, il faudrait multiplier les hypothèses et les spéculations bien au-delà de ce qui peut être raisonnablement étayé, car nos renseignements sur Al Qa’ida (ceux provenant des Etats-Unis étant particulièrement suspects) après le 11 septembre sont peu dignes de foi (et, ce, malgré le déluge d’écrits que suscitèrent les actions et les prises de position qui sont imputables aux hommes qu’on dit appartenir à Al Qa’ida).

On distinguera donc d’abord l’attaque des quatre avions de ligne détournés, dont deux s’écrasèrent sur les Tours Jumelles du World Trade Center, un sur le Pentagone et le quatrième dans la campagne de Pennsylvanie. La deuxième attaque, sous couvert de la première, se manifesta à Manhattan par la démolition contrôlée de trois des édifices du WTC, au Pentagone par la neutralisation du dispositif de défense du bâtiment, probablement par une explosion qui survint à peine avant le moment où l’avion de ligne du vol 77 d’American Airlines s’écrasa sur le centre de commande de l’armée états-unienne (voir Hoffman (a), p. 4, 7, 8 ; Hoffman (b), p. 20, préfère dire que rien ne permet d’exclure que ce soit AA77), par des anomalies et des défaillances si graves, si inhabituelles et si généralisées dans la gestion et la protection de l’espace aérien des Etats-Unis qu’il n’est pas possible de les attribuer à une quelconque incompétence (lorsque l’incompétence est universelle, elle cesse d’être incompétence), par des anomalies dans la gestion des renseignements par les différents services et la police fédérale au cours des mois précédant le 11 septembre 2001, voire déjà avant, et très probablement par l’abattage du quatrième avion, les auteurs de la seconde attaque ayant à ce stade-là jugé leur opération terminée. (Pour les anomalies, voir Griffin (a, b) et Gold.)

L’auteur Maher Osseiran l’a fort bien dit : « [o]n pourrait argumenter que le premier acte de piraterie lié au 11 septembre eut lieu lorsque ceux qui avaient les moyens de causer l’effondrement de WTC 7, un bâtiment que ben Laden n’avait pas ciblé, détournèrent son plan d’attaque » (cité par Griffin (i), p. 19, note 89 ; c’est moi qui traduis). Un supplément de piraterie qui s’avère être une méta-piraterie.

6. Le 11 septembre 2001, quel enjeu?

Mais pourquoi donc se préoccuper de cette horrible journée, nous demandera-t-on? De toute manière, on ne saura jamais véritablement ce qui s’est passé, comme c’est aussi le cas de l’assassinat de John Kennedy. Il est certes indéniable que certains événements historiques nous restent opaques et le resteront peut-être à jamais, mais ce fait dans sa généralité ne constitue nullement une raison pour renoncer à élucider des phénomènes marqués de zones d’ombre, et, notamment, des phénomènes dont l’explication officielle et dominante demeure profondément contradictoire, lacunaire et insatisfaisante. Sinon, l’histoire des sciences serait depuis déjà longtemps close et de nombreuses enquêtes policières abandonnées.

Alors, pourquoi se préoccuper de ce qui est arrivé le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis? Ainsi que je l’ai indiqué plus haut (voir les 1ere, 3e et 5e parties), il existe aux Etats-Unis des personnes et des organisations qui ont non seulement bénéficié rondement de la prétendue guerre à la terreur déclenchée par les attentats, mais aussi des politiciens et des idéologues qui les ont souhaités, et, une fois qu’ils arrivèrent, les ont accueillis ouvertement et même officiellement comme des aubaines géopolitiques, « des occasions de refaçonner le monde», comme le dit sans aucune ambiguïté le ministre de la Défense Donald Rumsfeld.

A quoi on ajoutera : « et de refaçonner les Etats-Unis eux-mêmes » par la mise en vigueur de lois draconiennes, la création d’un ministère de la Sécurité de la Patrie (Department of Homeland Security), la surveillance accrue de la population, les contrôles d’identité obsessionnels et irrationnels dans les grandes agglomérations, les pratiques de délation, etc., donc par une mise au pas généralisée qui crée une population docile et prête à apporter son soutien, ou du moins privée de la velléité de s’opposer aux pires crimes de la junte Bush. En 2002, un membre de l’administration Bush qui désirait garder l’anonymat confia même à un journaliste que « la raison pour quoi le 11 septembre s’avère avoir été un moment transformateur tient moins au fait qu’il mit en évidence une menace restée jusque-là insoupçonnée qu’au fait qu’il réduisit vigoureusement la résistance habituelle du peuple américain aux engagements militaires américains outremer » (Griffin (d), p. 6 ; c’est moi qui traduis). Le 11 septembre 2001 a donc aussi des vertus transformatrices. Il ouvre non seulement de nouveaux territoires, mais il discipline le peuple.

Son autre grande vertu fut de permettre un durcissement de l’impérialisme états-unien par la mise en place de la politique néoconservatrice, dont l’élaboration remonte au milieu des années 1980 et dont les principaux architectes furent Donald Rumsfeld, Dick Cheney et Paul Wolfowitz, eux-mêmes des disciples du militariste Albert Wohlstetter (un des modèles pour le personnage du Dr. Folamour). Comme je l’indiquais dans la 5e partie, l’organisation néoconservatrice du PNCA mit cette politique en forme dans son rapport de septembre 2000.

D’après cette politique, à l’ère postsoviétique, les Etats-Unis useront de leur supériorité militaire pour établir une Pax Americana, c’est-à-dire un empire qui va s’étendre au monde entier. Trois moyens permettront de le réaliser :

1) augmenter encore leur supériorité militaire déjà existante,

2) mettre en place une doctrine de guerre préventive (une guerre faite à un pays qui ne constitue pas une menace immédiate, mais qu’on juge menaçant), afin de pouvoir renverser et changer les régimes que les Etats-Unis considèrent comme hostiles à leurs intérêts et valeurs, et

3) afin de contrôler les réserves mondiales de pétrole, notamment au Moyen Orient, et plus particulièrement en Irak.

Les résultats de cette politique confirment ses intentions : invasion et occupation de deux pays (l’Afghanistan et l’Irak) en l’espace de deux ans qui ont fait des centaines de milliers de morts et des millions de réfugiés, ruine de l’infrastructure de l’Irak, destruction de son économie socialisante, main mise sur ses richesses pétrolières par les grandes compagnies du pétrole (pour les nouvelles révélations de la presse britannique à ce sujet, voir Bignell), incursions quotidiennes dans les territoires frontaliers du Pakistan, ingérence militaire au Yémen et en Lybie, torture, enlèvements et assassinats effectués par la CIA, détention illimitée et arbitraire, établissement d’un camp de concentration à Guantanamo.

Tous ces actes criminels sont le lot de la Guerre Globale à la Terreur, elle-même mise en marche et justifiée par le 11 septembre 2001.

Il est à espérer que si on réussit à montrer que les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis constituent une fabrication de casus belli, et qu’ils furent délibérément orchestrés pour mettre en place une ère de guerre sans fin menée selon des critères qui restent purement à la discrétion des élites états-uniennes et de leurs amis (principalement britanniques et israéliens), et qui relèvent donc de l’arbitraire de certains intérêts, on pourra enfin non seulement mettre un terme à cette guerre de conquête et d’intimidation de la planète par un pouvoir « qui est en train de devenir pour le monde un problème », comme l’a si bien dit Emmanuel Todd (Todd, p. 9), mais aussi exposer l’impérialisme états-unien et commencer à le contenir.

 

Repères sélectifs

Ecrits

N.B. : Sauf indication contraire, les numéros de page de textes rédigés en anglais renvoient au texte original.

Anonyme (a), « Northwoods Quand l’US Army voulait pratiquer le terrorisme aveugle», Aventures de l’histoire (Editions Didro, Villejust, Essone, 2001).

Disponible à: http://www.reopen911.info/uploads/document/fichier/northwoods-quand-l-us-army-voulait-pratiquer-le-terrorisme-aveugle.pdf.

Cet article s’appuie sur le livre de James Bamford, Body of Secrets: Anatomy of the Ultra-Secret National Security Agency (Doubleday Books, 2001).

On peut consulter les documents de la CIA concernant cette affaire et leur traduction en français à l’adresse suivante:

http://www.reopen911.info/11-septembre/operation-northwoods-quand-l%E2%80%99us-army-voulait-pratiquer-le-terrorisme/

Anonyme (b), « Pentagon Survivor LTC Brian Birdwell July 18, 2002 USMA 1961 Luncheon Speaker», http://usma1961.westpointaog.com/BirdwellLuncheon.htm.

Voici le passage-clé dans cet article : “The doctor told him that had he not gone to Georgetown first, he probably would not have survived because of the jet fuel in his lungs.”

Morris Berman, Dark Ages America: The Final Phase of Empire (W.W. Norton & Co., New York, 2006).

Paul Bignell, « Secret Memos Expose Link Between Oil Firms and Invasion of Irak », 19 avril 2011, The Independent; trad. française: « Des memos secrets prouvent l’existence de liens entre les compagnies pétrolières et la participation de la Grande-Bretagne à l’invasion de l’Irak », http://www.reopen911.info/.

David Chandler, Richard Gage et Gregg Roberts, « Evidence for the Explosive Demolition of World Trade Center Building 7 on 9/11», Republic Magazine, 16, 2009, p.22-26.

[Commission d’enquête], The 9/11 Commission Report: Final Report of the National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States (   ); trad. française: Rapport de la Commission sur le 11 Septembre 11 2001 : Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis, trad. Tatiana Pruzan et Nathalie Quintin (Alban, 2005).

Christo (a), « Les explications officielles de la chute des Tours Jumelles: fiction ou réalité? », 17 mars 2011,  http://www.reopen911.info.

 

Excellent article de synthèse sur la question ; hautement recommandé ; on le trouvera sous la rubrique « Points-clés».

———— (b),  « Le témoignage fort dérangeant du ministre des transports américain », 24 août 2010, http://www.reopen911.info.

 

Sous la rubrique « Points-clés».

FEMA, World Trade Center Building Performance Study, mai 2002, Appendix C, www.wtc.nist.gov/media/AppendixC-fema403_apc.pdf.


Daniele Ganser (a), «The “Strategy of Tension” in the Cold War Period », dans Griffin et Scott, p. 79-99.

—————— (b), Les Armées Secrètes de l’OTAN  (Editions Demi-Lune, Paris, 2007).

——————- (c), « Der erbitterte Streit um den 11. September, » Tages-Anzeiger, 9 septembre 2006, p. 10.

Jon Gold, «The Facts Speak for Themselves», 25 septembre 2008, mis à jour le 6 mai 2010, www.911truth.org.

Le texte de Gold manque d’organisation et ne comporte aucune référence aux sources des faits rapportés, mais il est néanmoins utile pour se faire une idée de la perspective que j’ai décrite comme étant politico-sociologique. On trouvera une grande partie des faits énumérés par Gold dans les travaux de David Ray Griffin (voir ci-dessous), à cette différence appréciable près qu’ils y sont organisés et intégrés à un argumentaire très clair et que leurs sources y sont identifiées.

David Ray Griffin (a), The New Pearl Harbor: Disturbing Questions about the Bush Administration and 9/11 (Olive Branch Press, Northampton, MA, 2004; édition mise à jour); trad. française: Le Nouveau Pearl Harbor. 11 Septembre : Questions gênantes à l’Administration Bush, trad. Pierre Henri Bunel (Editions Demi-Lune, Paris, 2006).

———————– (b), The 9/11 Commission Report : Omissions and Distortions (Olive Branch Press, Northampton, MA, 2005); trad. française: Omissions et manipulations de la Commission d’enquête, trad. Pierre Henri Bunel (Editions Demi-Lune, Paris, 2006).

L’auteur nous révèle les lacunes, les distorsions et les mensonges qui minent le rapport de la Commission d’enquête.

———————– (c),  « The 9/11 Commission Report : A 571-Page Lie », http://www.911truth.org/article.php?story=20050523112738404.

———————– (d), « Neocon Imperialism, 9/11, and the Attacks on Afghanistan and Iraq », 27 février 2007, http://www.911truth.org/article.php?story=20070227235042773.

———————– (e) et Peter Dale Scott, dir., 9/11 and American Empire: Intellectuals Speak Out (Olive Branch Press, Northampton, MA, 2007).

———————– (f), 9/11 Contradictions : An Open Letter to Congress and the Press (Olive Branch Press, Northampton, MA, 2008).

———————– (g), The Mysterious Collapse of World Trade Center 7: Why the Final Official Report About 9/11 Is Unscientific and False (Olive Branch Press, Northampton, MA, 2009).

———————– (h), Osama bin Laden Dead or Alive? (Olive Branch Press, Northampton, MA, 2009).

———————– (i), « Did Ossama bin Laden Confess to the 9/11 Attacks, and Did He Die, in 2001? », 30 avril 2010, www.globalresearch.ca.

———————– (j), « The Destruction of the World Trade Center: Why the Official Account Cannot Be True », conférence donnée à New York en octobre 2005, www.911review.com/articles/griffin/nyc1.html.

———————- (k),  « The Mysterious Collapse of WTC Seven: Why NITS’s Final 9/11 Report is Unscientific and False », Global Research, 14 septembre 2009, www.globalreseach.ca.

Griffin est un auteur très clair et fort perceptif, auquel je dois beaucoup, mais je tiens à préciser que je n’accepte pas l’interprétation qu’il donne de la frappe du Pentagone dans son ouvrage de 2005 (voir pages 35-38, 224-25, 251 et 256) et dans celui de 2004 (voir chapitre 2). Je rejette également les hypothèses que Griffin a émises dans d’autres écrits au sujet des appels téléphoniques faits au cours du vol 77 d’American Airlines. En outre, bien que ses textes sur Oussama ben Laden soient intéressants, il me semble que l’hypothèse défendue par Griffin selon laquelle ben Laden est probablement mort en décembre 2001 (voir Griffin (h-i)) a maintenant été réfutée. En général, établir les faits exacts de la vie militante d’Oussama ben Laden et déterminer ce qu’il a vraiment dit et s’il a véritablement commandité les attaques du 11 septembre 2001 sont devenus des tâches quasiment irréalisables tant les sources (notamment les diverses instances gouvernementales états-uniennes) sur ses faits et gestes sont peu fiables, difficiles à vérifier, et tant elles sont minées par les contradictions.

Niels H. Harrit, Jeffrey Farrer, Steven E. Jones, Kevin R. Ryan, Frank M. Legge, Daniel Farnsworth, Gregg Roberts, James R. Gourley et Bradley R. Larsen [une équipe de scientifiques internationale], « Active Thermitic Material Discovered in the Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe », The Open Chemical Physics Journal, 2009, 2, pp. 7-31, http://www.bentham.org/open/tocpj/openaccess2.htm.

Accès gratuit.

Jim Hoffman (a), « The Pentagon No-757-Crash Theory: Booby Trap for 9/11 Skeptics », 15 novembre 2004.

—————– (b), « The Pentagon Attack : What the Physical Evidence Shows », 26 mars 2006.

—————– (c), « Thermitic Pyrotechnics in the WTC Made Simple », 26 avril 2009.

—————– (d), «The North Tower’s Dust Cloud: Analysis of Energy Requirements for the Expansion of the Dust Cloud Following Collapse of 1 World Trade Center », 16 octobre 2003.

Les articles de Hoffman sont disponibles à www.911research.wtc7.net.

Chalmers Johnson (a), Blowback : The Costs and Consequences of American Empire (Henry Holt and Co., New York, 2000).

————————- (b), The Sorrows of Empire: Militarism, Secrecy, and the End of the Republic (Henry Holt and Co., New York, 2004).

————————- (c),  Nemesis: the Last Days of the American Republic (Henry Holt and Co., New York, 2006).

Steven Jones (a), “Why Indeed Did the WTC Collapse?” dans Griffin et Scott, p. 33-61. On trouvera une version mise à jour à www.journalof911studies.com.

C’est le physicien Steven Jones qui fut le premier, en 2006, à mettre en avant un argumentaire scientifique de la démolition contrôlée des trois tours. Il fut aussi le premier à découvrir des traces particulaires de nanothermite dans la poussière produite par la destruction des trois bâtiments du World Trade Center.

—————— (b), « Hard Evidence Repudiates the Hypothesis that Mini-Nukes Were Used on the WTC Towers », Journal of 9/11 Studies, 16 janvier 2007 (ce texte se trouve sous la rubrique 68 Letters), www.journalof911studies.com.

—————— (c), « Reponses to questions regarding thermite, nanothermite and conventional explosives in the WTC destruction », le 10 mai 2011 à 23h 47, affiché sur le blog de Steven Jones à www.911blogger.com.

Frank Legge (a), « What Hit the Pentagon? Misinformation and Its Effect on the Credibility of 9/11 Truth », Journal of 9/11 Studies 26, juillet 2009, www.journalof911studies.com.

—————– (b) et Warren Stutt, «Flight AA77 : New FDR Analysis Supports the Official Flight Path Leading to Impact with the Pentagon»,  Journal of 9/11 Studies 30, janvier 2011, www.journalof911studies.com.

Graeme MacQueen, «118 Witnesses: The Firefighters’ Testimony to Explosions in the Twin Towers», Journal of 9/11 Studies 2, août 2006, www.journalof911studies.com.

 

Neil Mackay, «The West’s Battle for Oil», Sunday Herald, 6 octobre 2002.

 

Arthur Naiman, 9/11 The Simple Facts: Why the Official Story Can’t Possibly Be True (Soft Skull Press, 2011).

PNAC (a) (The Project for the New American Century), Rebuilding America’s Defenses: Strategy, Forces and Resources For a New Century, septembre 2000, http://www.newamericancentury.org/publicationsreports.htm; trad. française: Reconstruire les défenses de l’Amérique. La stratégie, les forces armées et les ressources pour un siècle nouveau.

Traduction disponible à www.reopen911.info/uploads/document/fichier/pnac-reconstruire-les-defenses-de-l-amerique.pdf.

——— (b), « Letter to President Clinton on Iraq » (Lettre au Président Clinton au sujet de l’Irak), du 26 janvier 1998,  http://www.newamericancentury.org/lettersstatements.htm.

Kevin Ryan (a), «Demolition Access to the World Trade Center Towers, Part 1: Tenants »,

————— (b), «Demolition Access to the World Trade Center Towers, Part 2: Security»,

————— (c), «Demolition Access to the World Trade Center Towers, Part 3: Carlyle, Kissinger, SAIC and Halliburton: A 9/11 Convergence»,

————– (d), «Demolition Access to the World Trade Center Towers, Part 4: Cleanup», 2009-10, http:/911review.com/articles/ryan/.

————– (e), «The Explosive Nature of Nanothermite», 19 juin 2011, www.digwithin.net.

Peter Dale Scott, La Route vers le nouveau désordre mondial (Editions Demi-Lune, Paris, 2010).

Ron Suskind, « Faith, Certainty and the Presidency of George W. Bush », 17 octobre 2004, http://www.nytimes.com/2004/10/17/magazine/17BUSH.html.

The National Security Strategy of the United States of America (Falls Village, Connecticut, Winterhouse Editions, 2002).

Emmanuel Todd, Après l’empire. Essai sur la décomposition du système américain (Editions Gallimard, Paris, 2002).

 

Vidéos

AE911Truth, Architects & Engineers: Solving the Mystery of WTC 7.

Le nouveau mini documentaire (15 minutes) de l’association Architects and Engineers for 9/11 Truth consacré au WTC 7 ; accès gratuit à  www2.ae911truth.org/downloads/video/Architects%20and%20Engineers%20-%20Solving%20the%20Mystery%20of%20Building%207.flv

 

 

AE911Truth, 9/11: Explosive Evidence – Experts Speak Out.

 

Documentaire de l’association Architects and Engineers for 9/11 Truth qui va sortir à l’occasion du dixième anniversaire des attaques. Des ingénieurs, des architectes, des scientifiques nous parlent de la destruction des trois tours du World Trade Center. On peut visionner la bande-annonce à http://ae911truth.org/.

David Chandler, 9/11 Analysis (2010).

Analyse lumineuse de la destruction des tours par un professeur de physique. Disponible à http://911speakout.org/, et www.ae911truth.org.

On trouvera une courte vidéo de Chandler en français à www.reopen911.info/videos/zoom-avant-les-aspects-techniques-et-scientifiques.html.

John Duffy et Ray Nowosielski, 9/11: Press for Truth (2006).

On trouvera une version française à www.reopen911.info/.

Richard Gage, Blueprint for Truth (2008).

Architecte et fondateur de l’organisation Architects and Engineers for 9/11 Truth, Gage nous donne un des argumentaires les plus systématiques et les plus clairs de la thèse de démolition contrôlée des trois tours du World Trade Center.

Visionnement gratuit ou achat à www.ae911truth.org.

Accès également gratuit à www.911docs.net/911_blueprint_for_truth_2008.php.

Steven Jones, Nanothermite: What in the World is High-Tech Explosive Material Doing in the Dust Clouds Generated on 9/11/2001?

Achat à www.ae911truth.org.

Kevin Ryan, The Emerging Science Around the 9/11 World Trade Center Destruction (2009).

Sofia Shafquat, alias Smallstorm, 9/11 Mysteries Part 1: Demolitions (2006).

Visionnement gratuit à www.septembercoup.com/911mysteries.htm. Avec sous-titres en français à http://www.reopen911.info/video/911-mysteries-vo-st-fr.html.

 

Sites Internet

www.ae911truth.org

Le site de l’organisation Architects and Engineers for 9/11 Truth, une organisation disciplinée et dynamique, qui compte maintenant plus de 1500 membres professionnels. L’accent y est mis sur la perspective scientifique.

www.911Truth.org

Un site excellent ; rédaction généralement très claire.

www.journalof911studies.com

Revue scientifique à comité de lecture consacrée aux événements du 11 septembre 2001 et à format exclusivement électronique; accès gratuit. Cette publication privilégie donc la perspective scientifique.

www.911research.wtc7.net

Le site de l’ingénieur Jim Hoffman, riche en renseignements sur tous les aspects des attaques du 11 septembre 2001, sobre, et toujours très clair.

www.reopen911.info/

Le meilleur site sur la question en langue française.

www.911blogger.com

Nouvelles quasiment quotidiennes concernant tous les aspects des attentats du 11 septembre 2011, et même plus. La compréhension des commentaires des membres exige une grande maîtrise de la langue anglaise et surtout de l’américain. Les échanges, souvent très animés et parfois cinglants, entre les membres montrent fort bien qu’il n’y a pas unanimité sur tous les points au sein du mouvement pour « la vérité sur le 11 septembre ». Pour devenir membre, il faut faire une demande. En outre, une fois membre, il faut avoir la peau dure et ne pas craindre les polémiques.

www.911truthnews.com

Ce site privilégie ce que j’ai appelé le point de vue politico-sociologique. Jon Gold y tient une place importante.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 commmentaires à “Surnature, nature et histoire dans les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis”

  1. Maher Osseiran 5 octobre 2011 at 15:44 #

    I could read what you wrote above and understand it but cannot write anymore.
    Anyway good piece, a lot of work.
    Would like to bring your attention to my last piece “Enough is Enough” you can find it at
    http://www.mydemocracy.net/war_crimes/enough_killing.htm
    Maher Osseiran

  2. Pierre Adler 20 décembre 2011 at 19:20 #

    Dear Maher,

    I am sorry for taking so long to respond. Many things to do around here, in my neck of the woods (I actually live in the country. I moved out of New York City, as I couldn’t stand it any more.).

    Thank you for your supportive comment. I still have not had time to read your article “Enough is Enough.” After completing this long paper on 9/11, which was the result of years of research and reading, I had to take a break from the subject. In fact, I still have not quite gotten back into it.

    I just saw this recently published book “Mounting Evidence,” by Paul Rea: it looks like a very thorough piece of work, but I have not bought it yet. There are also several books that came out in German this year. I must say that I don’t have the same drive any more regarding this dreadful occurrence and its terrible consequences. It does wear one. Not to mention the overall political and economic situation in the States.

    At any rate, who knows, it may come back.

    Take care, and, again, many thanks for your kind words.

    Pierre Adler

  3. Arnaud Némoz 7 février 2012 at 22:59 #

    Je n’ai jamais cru à la version officielle. Pour être plus exact, dès le moment ou je me suis sérieusement posé la question, je n’y ai pas cru. Il y’a eut beaucoup trop de faits troublants pour que cette affaire paraisse sérieuse, et cet article est une très bonne explication des raisons qui m’y poussent. Cependant, c’est pour les faits les plus stupides que je me disais qu’il s’agissait d’une manipulation.

    Premièrement, le fait qu’il y’aie eut des essais aériens simulant une attaque d’avions contre plusieurs tours le jour même. Deuxièmement, le fait que normalement, des avions déviant de leur itinéraires doivent être intercepté et que, s’agissant d’avion civile, aurait du l’être facilement. Et troisièmement, le fait qu’ils aient pu retrouver le passeport de l’un des terroristes à peine brûler alors qu’ils avaient peine à retrouver un corps entier et que l’avion à pris feu au moment de l’impact.

    Pour moi, il s’agit d’une vaste fraude qui a servit de prétexte au marché des armes des états-unis, et à la gloire de Bush.

    J’ai imprimé cet article et compte bien en faire profiter ma famille et mes proches, merci pour votre travail.

  4. The Dude 15 septembre 2012 at 20:05 #

    Remarquable article qui condense très bien les doutes raisonnables que l’on peut avoir concernant cette funeste journée…

    Je suis époustouflé par l’incroyable esprit analytique de David Ray Griffin… Le professeur est un atout majeur pour le mouvement sceptique.

    Personnellement je recommanderais aussi le travail de synthèse de Ryan Dawson… il a fait plusieurs films dont un spécial 11/09 > 911 and the cover up < visible sur vimeo

  5. Pierre Adler 15 septembre 2012 at 23:13 #

    Cher Dude,

    Je vous remercie beaucoup de votre appréciation.

    Ainsi que vous l’aurez vu dans mes références au travail de Griffin et dans les remarques que j’ai insérées dans la bibliographie à la fin de mon article, je dois beaucoup à Griffin, mais je me trouve aussi en désaccord avec lui sur un certain nombre de points.

    Je ne connaissais pas le travail de Ryan Dawson. Je vais regarder le documentaire que vous mentionnez.

    Bien à vous,
    Pierre Adler

    Je recommande la lecture de la lettre que Ferdinando Imposimato, président honoraire de la Cours Suprême d’Italie, vient d’adresser à la revue Journal of 9/11 Studies. Elle commence par ces mots:

    “The 9/11 attacks were a global state terror operation permitted by the administration of the USA, which had foreknowledge of the operation yet remained intentionally unresponsive in order to make war against Afghanistan and Iraq.”

    Et se termine ainsi: “The only possibility for achieving justice is to submit the best evidence concerning the involvement of specific individuals in 9/11 to the Prosecutor of the International Criminal Court…”

  6. Pierre Adler 15 septembre 2012 at 23:15 #

    Veuillez excuser l’erreur qui vient de se glisser dans mon commentaire. Il va sans dire que les mots ‘Bien à vous, Pierre Adler’ devraient se trouver en fin de texte.

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