A l’issue des élections fédérales du 23 octobre 2011, plusieurs commentateurs ont titré sur la déroute verte, parce que les écolos ont perdu 7 sièges au parlement. Comme si la spectaculaire progression des verts libéraux – 9 sièges en plus – ne compensait pas cette contre-performance. Les verts libéraux entendent se distancier de certains mots d’ordre de la gauche mais ils n’en privilégient pas moins une philosophie environnementale classique. Anti-nucléaire, anti-OGM, le discours d’Isabelle Chevalley, leader d’Ecologie libérale, ne tranche pas avec celui du jeune loup vert genevois Antonio Hodgers, par exemple. A certains égards, il est même plus catégorique. Et les électeurs qui ont favorisé l’effet des vases communicants entre les deux ailes vertes ne s’y sont pas trompés. On peut espérer que les verts, qu’ils soient prolos ou caviar, finiront par unir leurs votes dans leurs thèmes de prédilection. On peut bien dire qu’il y a un effet Fukushima.
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