Face aux nouvelles en provenance de l’opposition syrienne, les médias sont trop passifs, ils ne contrôlent pas suffisamment les sources, écrit le «Guardian». Dans son édition du 12 juillet 2012, le quotidien britannique jette un gros pavé dans la mare de l’information consensuelle en remontant la filière. Qui est réellement, par exemple, Bassma Kodmani, la porte-parole du Conseil national syrien (CNS)? Pourquoi est-elle si proche du Groupe de Bilderberg? La même question vaut pour Radwan Ziadeh, «ministre» des Affaires étrangères du même CNS? Sait-on qu’il fait partie d’un laboratoire d’idées basé à Washington, US Institute of Peace? D’où vient l’argent qui coule à flots dans les caisses du CNS? Lire l’enquête de Charlie Skelton.
Un commentaire à “Qui alimente l’information du côté de l’opposition syrienne?”
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Le Guardian s’exclame: « the mainstream news media have, in the main, been remarkably passive… » Traduction: les grands médias ont, dans l’ensemble, fait preuve d’une passivité frappante.
Décrire l’attitude des organes en question comme étant passive me semble un peu trop neutre: il me semblerait plus pertinent de parler d’obséquiosité, de collusion et de servilité que de simple passivité. L’Atlantisme est une maladie fort répandue.