PAR ADRIANO BRIGANTE
Parmi les petites pépites glanées à l’antenne de la RTS, celle-ci, entendue dans le « 19:30 », le 27 mars 2013, à propos des objectifs d’économie du groupe de presse Tamedia:
– « La première réaction, cette demande qui paraît exorbitante, d’économiser plus de 17 millions? »
– « Ecoutez, première réaction, stupéfaction et surtout incompréhension, parce qu’au fond, rien n’annonçait des mesures de cette dimension-là, de cette ampleur-là. » […]
Cette réponse du rédacteur en chef de la « Tribune de Genève », Pierre Ruetschi, à une question de Darius Rochebin a de quoi surprendre quiconque suit l’actualité des médias. Dans un article de janvier de cette année, nous avions en effet cité et commenté Pietro Supino, président du CA de Tamedia, déclarant:
« Tamedia s’est peu à peu constitué un portefeuille attrayant d’activités médiatiques. Cette extension renforce notre position d’éditeur de journaux et nous incite à participer activement à la consolidation inévitable du paysage de la presse. C’est ainsi que nous mettons en place, sous le nom de Tamedia, les prémices structurelles d’un avenir radieux.”
Il faut croire que le rédacteur en chef de la « Tribune de Genève » est un peu lent à la détente. Mais il découvre enfin avec bonheur « les prémices structurelles d’un avenir radieux« promis par Tamedia. Mieux vaut tard que jamais.
Article paru dans « Masse critique »