«Face à une nature terrible, l’homme des cavernes inventa la religion». Ceci est une manchette du journal « Le Courrier » que j’ai conservée, je la trouve plaisante.
Tant que les dieux étaient multiples, ils pouvaient encore avoir leurs histoires de famille et laisser les hommes en paix. Mais, pour paraphraser Rousseau, lorsqu’un homme a dit: «Celui-ci est mon Dieu et il n’y en a qu’un seul, hors de lui pas de salut», ce fut le coup d’envoi du total désastre.
Depuis, les religions monothéistes n’ont cessé de guerroyer. Et il n’y a aucune raison de penser que le processus va s’arrêter.
Si à l’origine historique du phénomène religieux on peut bien penser qu’il y avait une démarche de nature purement philosophico-psychologique, au fil du temps, ces religions monothéistes sont devenues de redoutables outils de manipulation des consciences et de véritables instruments de pouvoir.
Dans ce domaine, chacune d’entre elles a fait étalage de ses immenses capacités. Alors que chacun se garde ses leçons pour lui-même.
Quant à moi, je pense qu’un monde sans religion se porterait tout aussi bien. Et quoi qu’il en soit, je me contente d’un critère, le même pour tous: la preuve par l’acte.