L’agir du temps
Le barrage hennit des eaux troubles
et les oliviers volètent sur nos têtes couronnées
Des marches de pierre glissent jusqu’au centre de la terre
La chute du temps dans le gouffre du cosmos
envahit de sable les trous noirs comme des secondes bleues
La mer reflète nos hésitations
Puits épuisés de nos vies
Chute du temps dans nos corps
sous le nom léger de la mort
Benoist Magnat, mai 2015