Je suis content du vote britannique.
Pas pour les mêmes raisons que celle des droites nationalistes européennes. Mais parce que ce résultat est une baffe à l’arrogance de Bruxelles. Trop proche des lobbyismes les plus sinistres, du monde de la finance, des multinationales. Mais tellement éloignée du monde du travail. Je veux dire des ouvriers.
La peur et les menaces n’ont pas eu l’impact recherchés par ceux qui brandissaient tout et n’importe quoi. Des dirigeants et leurs équipes, des politiciens de France, d’Allemagne, d’Espagne et d’Italie, notamment, n’ont pas été capables, là se situe le drame, de tirer la conclusion qui s’impose: l’échec d’une Europe qui a peu à peu détruit les rêves d’une entité solidaire, aux oreilles proches de la rue… qui aurait évité la montée des nationalismes.
Je suis doublement heureux, dans la mesure où l’Ecosse de va pas manquer de revendiquer un référendum pour se séparer de l’Angleterre, comme pourraient le faire des Irlandes réunies loin de la bannière de Londres.
Pierre Rottet, Fribourg