Les journalistes vaudois n’ont plus accès de plain-pied au parlement de leur canton. Dans un communiqué publié le 16 août 2016, impressum, la plus grande organisation professionnelle de médias de Suisse, réagit.
Les représentants des médias réduits à couvrir les débats parlementaires vaudois depuis la tribune du public. Voici ce qui attend les journalistes vaudois dans le futur parlement qui sera inauguré le 14 avril 2017. Une quarantaine de professionnels ont protesté dans une lettre remise au conseiller d’Etat Pascal Broulis le 19 juillet dernier. impressum soutient les journalistes vaudois.
En effet, la communication non verbale qu’on peut déceler en étant au cœur de l’événement et qui est essentielle à la retransmission du fonctionnement des institutions publiques, ne saura être saisie par des journalistes relégués au fond de la salle avec le public. «Dans la salle, les journalistes peuvent décoder les rapports de force, les alliances surprenantes», a estimé Justin Favrod, ex-journaliste politique de 24 heures et rédacteur en chef de la revue d’histoire « Passé simple », dans le quotidien vaudois ce week-end.
Le caractère indispensable de cette communication non verbale semblait pourtant, dans un premier temps, avoir été pris en compte par les autorités. En 2012, à l’élaboration des plans du futur parlement, les journalistes avaient négocié pour garder des places de plain-pied dans le futur hémicycle. Les six places signalées dans les plans officiels d’alors ont tout bonnement disparu, sans que cela ne soit ni discuté ni même signalé aux députés ou aux journalistes.
Or, l’article 7 de la Loi sur l’information (LInfo) de l’Etat de Vaud prévoit que « Dans la mesure de leurs moyens, les autorités veillent à mettre des locaux et un équipement adéquat à la disposition des journalistes accrédités ou à leur accorder d’autres facilités propres à leur permettre d’accomplir leur travail dans de bonnes conditions ».
impressum-les journalistes suisses et sa section cantonale, impressum vaud, suivent cette situation attentivement et soutiennent pleinement les journalistes vaudois pour qu’une juste place qui leur revient de plein droit leur soit octroyée au sein du parlement vaudois afin qu’ils puissent exercer leur métier dans de bonnes conditions. Com.
C’est bien d’aller au front! C’eût été certainement davantage encore en y allant avec les représentants de l’ensemble de la profession et pas uniquement en solo…
Vous avez parfaitement raison et avez pleine liberté de soutenir notre action comme nous l’avons d’ailleurs fait avec les journalistes politiques vaudois.