Après la défaite de Sion, gueule de bois en Valais mais au moins la Praille était pleine, ou presque

La queue entre les jambes, Sion a quitté le grand bal du football. La déception de ses supporters est à la hauteur des espoirs entretenus par le service public et un quotidien lémanique. Pendant plusieurs jours, ce dernier a tartiné de long en large sur l’événement planétaire, une 14e victoire valaisanne en finale de la Coupe de Suisse. A se demander si tant d’assiduité médiatique, à l’heure où les tensions explosent sur la planète, ne répondait pas à un appel marketing: surtout remplir la Praille! Sion sous toutes les coutures, et que je te donne mon pronostic par ci et que je te parie sur un but de tel et tel par là. Quel élu, quelle politicienne soudain promus exégètes du ballon n’ont pas agité la bannière étoilée en criant “Sion gagnera!” . Chauffé à (au) blanc, le peuple rhodanien a déboulé sur Genève. On lui avait promis le triomphe de ses invincibles héros, un sec trois à zéro infligé par Bâle le ramène sur terre. Heureusement, les élections sont derrière…