Depuis deux jours dans les médias afghans, on évoquait la possibilité que Abu Bakr al-Baghdadi, chef de Daesh, ait été tué en Syrie. L’observatrice pouvait s’étonner du silence général à ce propos.
Et toujours au conditionnel, actuellement les réseaux sociaux et les médias du monde se font l’écho de la mort donnée le 28 mai 2017 par les avions russes de celui qui s’était autoproclamé calife.
Les Etats-Unis ayant mis sa tête à prix seraient très mécontents de cette nouvelle. Et affirment que la somme promise pour sa mort courrait toujours. Manière de mettre en doute la nouvelle de cette mort.
On a vu pire: le Pakistan a mis deux ans à annoncer la mort du Mollah Omar qui servait encore à distance de chef taliban. C’est aussi au Pakistan que le chef d’Al Qaida demeurait alors qu’en 2001, l’Afghanistan était l’objet de bombardements pour le déloger des montagnes du pays.
La légende dit que la mort réelle de personnages à l’aura symbolique sont des informations très malléables et explosives.
SDR avec MamAfrika TV
En relation avec la situation en Afghanistan:
http://arretsurinfo.ch/quand-les-generaux-font-de-la-politique/