Beatles Days, 22 septembre 2017. L’ambiance est magique sur la piazza del Sole à Bellinzone. En première mondiale, les Beatbox célèbrent les 50 ans de “Sgt Peppers Lonely Hearts Club Band”.
Les Beatles à Bellinzone, 50 ans après
sur 24 juillet 2017 in Arts & Culture - Artémis - 2 commentaires
Tags: Beatbox, Beatles Days 2017, hommages, Sgt Peppers Lonely Hearts Club Band
2 commmentaires à “Les Beatles à Bellinzone, 50 ans après”
Laisser un commentaire
Les commentaires sous pseudonyme ne seront pas acceptés sur la Méduse, veuillez utiliser votre vrai nom.
Recherche
Nous ne retournerons plus à Sashalom
Christian Campiche. La Maraude, 2021 - 221 pages
Plus d'informations
En librairie
Passion dans les pâturages pendant la guerre, alors que l’or nazi est caché dans le réduit helvétique.
«Chroniques du Médusé 2020-2022» est le titre du recueil rassemblant les éditoriaux de Christian Campiche dans infoméduse, couvrant une période de deux ans. Il succède aux «Chroniques du Médusé 2017-2020» . Le livre à tirage limité peut être obtenu au prix de CHF 20.- + frais d’expédition (CHF 15.- + frais d’expédition pour les membres donateurs) auprès de l’éditeur en formulant une demande à l’adresse suivante: contact@lameduse.ch
J’ai toujours beaucoup aimé cet album. Je l’écoute encore de temps à autre, mais moins, comme d’ailleurs tout ce qui est “rock music”, que ce soit de l’ancien ou de l’actuel.
Il s’y manifeste une étrange solitude, une tristesse profonde (encore accentuée dans l’album qui le suivit de quelques mois, à savoir le “Magical Mystery Tour”), une nostalgie infinie. Son titre annonce d’ailleurs ces affects et ces états, puisqu’il s’agit de la musique du “Groupe du Club des coeurs esseulés du Sergent Pepper”.
La nostalgie, c’est la douleur du retour, la souffrance qu’on éprouve lorsqu’on est loin de chez soi, lorsque le chez soi nous manque terriblement: autrement dit, c’est le mal du pays.
Quoique composé de deux mots empruntés au grec ancien (‘nostos’, le retour chez soi, et ‘algos’, la douleur), le mot ‘nostalgie’ ne fait pas partie du lexique grec: il aurait été inventé au 17è siècle par un médecin, Jean-Jacques Harder, pour décrire le mal du pays dont souffraient les mercenaires suisses de Louis XIV. Il est la traduction exact du mot allemand ‘Heimweh’.
(Pour de plus amples détails, voir Barbara Cassin, “La nostalgie” (Fayard, Pluriel, 2015), pages 16-17. Je me suis aussi servi du dictionnaire anglais de grec ancien, le Liddell and Scott).
Merci pour ce commentaire édifiant et original. Sur la Piazza del Sole, il faisait nuit mais le soleil était dans le public ravi de pouvoir revivre des moments magiques. La musique est un art exceptionnel qui permet la communion entre individus de tous bords et générations. Les Beatles days de Bellinzona font que la joie accompagne la nostalgie, parce que le but de la manifestation c’est aussi de faire connaître aux jeunes la qualité du répertoire des Beatles du point de vue de la musicologie. Et sur la Piazza del Sole il y avait aussi des jeunes qui appréciaient le concert.