Le jour joyeux brille
Les cheminées ont mis leur moufle d’été
Les stridules hantent les végétations
Une sarabande d’insectes explose l’air
Les libellules se survolent elles-mêmes
Un air moelleux se penche sur nos corps
La chaleur a soif
et les hommes dorment leur liberté
La nuit enfin repose toutes les couleurs
Benoist Magnat
(Extrait de «Les poèmes sont chauds et innombrables», août 2017 benoist.magnat@wanadoo.fr)