Disparition de la biomasse des insectes, le Papiliorama demande de stopper l’utilisation des pesticides


Après la publication par le journal “The Guardian” d’un article qui parle de l’effondrement de la biomasse des insectes comme d’un Armageddon écologique, le Papiliorama de Chiètres monte à son tour aux barricades.

Dans un communiqué publié lundi 23 octobre 2017, son directeur Caspar Bijleveld relève: “si l’évolution actuelle n’est pas enrayée, nous perdrons encore une fois dans les décennies à venir le 75% des 24% d’insectes restants. Un phénomène qui pourrait bien s’accélérer encore lorsque la densité des insectes sera si faible que cela influera sur leur capacité à se reproduire. La perte des insectes est un point de non-retour que nous ne souhaitons même pas imaginer. (…) Avec les insectes, ce sont aussi les populations d’oiseaux et les amphibiens qui s’effondrent, faute de nourriture. Il est temps pour la Suisse de changer de paradigme, et de stopper l’utilisation des pesticides”.

C’est pourquoi la Fondation Papiliorama s’est engagée à soutenir la récolte de signatures pour l’initiative « pour une Suisse libre de pesticides de synthèse ». Non pas tant par amour des insectes que par responsabilité envers les générations à venir, conclut le communiqué. Réd.

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Un commentaire à “Disparition de la biomasse des insectes, le Papiliorama demande de stopper l’utilisation des pesticides”

  1. brigitte 6 novembre 2017 at 06:14 #

    On sait par expérience de la vie et de source certaines que les insectes étaient beaucoup plus nombreux avant l’arrivée des produits phytosanitaires. La terre a réagi comme le corps d’une femme qui a reçu un traitement hormonal sous forme d’injections et pendant plus de tente ans. Dés l’instant ou il fut supprimé, des réactions insoupçonnées ont fait leur apparition.
    En croyant que la terre se porterait mieux sans pesticides auxquels elle était habituée, c’est toute la nature qui a changé car la terre possède aussi ses propres cycles hormonaux c’est à dire les saisons.
    On sait aussi qu’il faut laisser les champs en jachère complète pendant 7 ans pour être certain d’obtenir un sol neuf.
    De plus il y a de moins en moins de jardins, les toits ne peuvent plus abriter de nids et les abeilles n’ont jamais butiné des murs en béton.
    Avant de changer le cours naturel des choses il faut en mesurer toutes les conséquences et ne pas oublier que tout changement sera porteurs d’effets secondaires.

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