L’automne avance
Vers son terme
Le vent s’obstine
Le feuillage pourpre
Sent le froid de la rivière
Et tombe d’épuisement
Sur les feuilles mortes
Quand un oiseau
Se pose on entend
Le bruit de ses pas
Trop distinctement
Le chat couché
Près de la cheminée
Feint l’assoupissement
Et la langueur
Trois plumes s’entrevoient
Sur le seuil de la demeure
Et la pensée d’un possible
Triste et ingrat
Soudain nous effleure