Mohammad Balkhi-Rumi né à Balkh, en Afghanistan le 30 septembre 1207 et mort à Konya (Turquie actuelle) le 17 décembre 1273, est un poète mystique de langue farsi qui a profondément marqué le soufisme musulman et fondé l’ordre des Derviches tourneurs. On l’appelle «Mawlânâ » qui signifie notre maître.
Ses vers ont chanté la musique et la danse comme chemin vers la lumière et l’extase. C’était un être libre et la rencontre de Shams Tabrizi l’a bouleversé et lui a montré son propre chemin à traverser.
Une grande oeuvre, un destin exceptionnel. Né dans une famille influente dans le domaine de la religion, poésie est empreinte d’amour universel. Philosophe autant que poète, ses vers reflètent les questionnements les plus contemporains. Et sa popularité parcourt le monde entier. L’UNESCO a proclamé l’année 2007 en l’honneur du huitième centenaire de sa naissance.
Il existe d’innombrables traductions de ses poèmes. J’ai basé la mienne sur la modernité de sa pensée. Elle dessine la voie de la recherche de l’humain sur lui-même sur le divin en lui.
Photo Laurette Heim
TRADUCTION du farsi PAR SIMA DAKKUS RASSOUL
ای روز برآ که ذره ها رقص کنند
آن کس که از او چرخ و هوا رقص کنند
جانها ز خوشی بیسر و پا رقص کنند
در گوش تو گویم که کجا رقص کنند
هرذره که در هوایا درهامون است
نیکونگرش که همچو مامفتون است
هرذره اگرخوش است اگرمحذون است
سرگشته خورشید خوش بی چون است
Ò jour montre-toi, les atomes dansent
Celui par qui l’univers et le temps dansent
dansent les êtres éperdus de joie
Comme fous sans rime ni raison
je te confierai à l’oreille où ils danseront.
Chaque atome qui existe dans l’air ou sur terre
est aussi charmé que nous
Chaque atome qu’il soit joyeux ou triste,
ébloui par le soleil, est heureux sans raison.