Dans un tweet, le président américain Donald Trump a averti la Russie de frappes imminentes contre la Syrie. Une annonce peu après relativisée par une porte-parole de la Maison-Blanche, qui a précisé qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise. Le quotidien allemand taz appelle l’Europe à prendre ses distances par rapport à Trump :
Celui qui avait professé le non-interventionnisme et critiqué la guerre quand il était candidat, a augmenté les effectifs déployés en Afghanistan. Mais ce n’est pas tout : il s’est entouré d’un cabinet à tel point belliciste qu’il en constitue un nouveau danger pour le monde. … Si la communauté internationale suivait l’injonction actuelle de Trump à lancer des frappes sur la Syrie, le président en difficulté sur le plan intérieur bénéficierait du coup de pouce dont il a un besoin urgent pour les scrutins de cette année. Mais ceci pourrait avoir des conséquences imprévisibles pour les relations futures avec l’Iran, la Russie et aussi la Corée du Nord. Au lieu de se fier à un partenaire à tel point dangereux, les pays européens feraient mieux de définir leurs propres stratégies.
MERCI pour cette vision de vérité à prendre ENFIN et absolument en compte MAINTENANT !
bonne journée !
Dominique Olgiati
Nous relevons combien, à la lecture de ce thème, la presse de Suisse romande est inféodée à la vision du monde de Trump. Cette vision qui n’est d’ailleurs que l’expression de celle prônées par les faucons planant autour de lui, eux-mêmes à leur tour les fantoches d’une logique consumériste ultra-libérale, génératrice de milliards de dollars de bénéfice au profit d’une minorité.
Cette manière de bêler sans l’ombre d’une once d’esprit critique a quelque chose de révoltant pour le lecteur éclairé, qui présume en esprit ouvert, qu’il n’y a pas d’anges et de démons en matière de géostratégie.
Pour cette raison, nombre de personnes, n’ont finalement plus aucune commisération à l’égard de cette presse et autres médias de notre coin de terre romand, relevant que la lecture de médias étrangers choisis, se révèle infiniment plus riche et diversifiée en matière d’opinion critique. Je suis devenu un de ceux-là.