Le Parlement cubain a élu l’ancien vice-président Miguel Díaz-Canel pour succéder à Raúl Castro, lequel a quitté le pouvoir jeudi à 86 ans. Il avait pris le relais de son frère aîné Fidel Castro, tombé malade en 2006 et décédé en 2016. Se détourner totalement de l’ère Castro serait une catastrophe pour la population cubaine, juge le quotidien de gauche slovaque Pravda :
Le nouveau président Miguel Díaz-Canel a souligné que la continuité était importante pour le pays et qu’une rupture n’était pas nécessaire. Cela peut sonner comme une provocation, mais c’est la réalité. Renverser ce qu’il reste de communisme précipiterait l’île dans la misère. Le système rigide, de type soviétique, évolue déjà depuis le milieu des années 1990. Ce serait une erreur que de ne pas le voir. Díaz-Canel fait partie de ce développement. Il compte parmi ceux qui veulent sauver les principes communistes dans des secteurs importants tels que la santé et l’éducation, et accordent de la valeur aux libertés individuelles. Un tournant radical entraînerait une catastrophe.