C’est un petit coin de l’immense Amazonie, transformé en zone industrielle géante : fonderie d’aluminium appartenant à un groupe norvégien, usine de transformation d’argile de la multinationale française Imerys, terminaux portuaires où transitent soja, bœufs vivants et matières premières issues de la forêt amazonienne… Le tout rythmé par le ballet quotidien de milliers de semi-remorques. Déjà plusieurs fois déplacées, les communautés locales supportent aussi depuis vingt ans des pollutions à répétition, qui contaminent nappes phréatiques et rivières. Mais elles commencent à organiser la résistance. Basta ! s’est rendu sur place.