De l’Afghanistan on n’entend même plus toujours le bruit des bombes. Quelles sont les voies que les Afghans et Afghanes choisissent pour vivre. L’art et la culture? Boussoles nécessaires pour la survie. Bien plus, de l’énergie de l’élan.
Par Sima Dakkus Rassoul
Ici un petit extrait de voyage dans la rubrique art et culture de la chaîne Tolonews
Photos Tolonew
Badakshan. Festival de trois jours marquant la journée internationale du tourisme en présence des autorités, de la population et des personnalités politiquement actives.
Au menu, spécialités régionales ainsi que musique et danses.
On compte plus de 89 sites sur le territoire de Badakshan, au Nord du pays.
Kaboul. La photographe Rada Akbar expose 50 de ses photos de jeunes Afghanes à Kaboul à l’occasion de la journée internationale des jeunes filles (Girl child). Ses photos date des sept années qu’elle a passé à Kaboul et nombre d’autres provinces.
Les défis posés aux jeunes afghanes compte, parmi d’autres, le mariage précoce, la difficulté d’accéder à l’éducation, le travail des enfants… « Mon appareil est une voix ».
Hérat. Une exposition d’art avec la présence des aquarelles de l’artiste Parwana Nabizada qui enseigne également à l’Université de Hérat. Le titre de l’événement est Zamzama (murmure). Elle pense que l’art est libre par définition et la création doit se faire sans contrainte sociale.
Arsan Fahim est un étudiant de l’Institut national de musique. Ce jeune pianiste afghan considère les journalistes comme des héros de l’Afghanistan et a voulu composer un morceau en l’honneur des journalistes qui ont perdu la vie. Il pense qu’ils ont un impact plus important que les politiciens.
« Un reporter est quelqu’un qui défend notre liberté et travaille pour la liberté du pays ».
Et le désormais légendaire orchestre de femmes Zohra qui parcourt le monde en tournée, issu de l’Institut national de musique dirigé par Ahmad Sarmast.