Après le dépôt de bilan de Thomas Cook, le plus ancien voyagiste au monde, une grande partie des 600.000 vacanciers coincés à l’étranger n’ont toujours pas pu être rapatriés. Quelque 22.000 employés du groupe ont perdu leur emploi du jour au lendemain. Pour le journal en ligne bulgare 24 Chasa, la faillite de Thomas Cook est une bonne nouvelle :
«Assoiffés par l’appât du gain, des tour-opérateurs comme Thomas Cook ont poussé ceux qu’on appelle les ‘investisseurs du tourisme’ à construire de plus en plus d’usines à touristes et à comprimer les prix, à un niveau qui défie la raison, pour répondre à la demande actuelle. Les propriétaires d’hôtels ont construit des immeubles de plus en plus élevés et investi des terrains de plus en plus grands. C’est ainsi que le modèle commercial des voyages à forfait a dévisagé l’Espagne d’abord, la Bulgarie ensuite. Les hôtels de taille petite à moyenne restent sur leur faim. La part du lion des bénéfices découlant des masses de touristes finit dans les poches des groupes, qui ne sont que des intermédiaires. Ils n’ont pas compris que les gens commencent à en avoir assez et qu’à l’époque d’Internet, le monde n’est plus ce qu’il était.»