Il est toujours réjouissant de constater que le problème des gaz à effet de serre entre dans les esprits.
Le plus réconfortant encore est de remarquer qu’il est aussi présent dans les préoccupations de la branche suisse des voyages (FSV), comme le publie la revue professionnelle « Travel Inside », dans une interview de son président Max R. Katz qui s’exprime en ces termes:
« … Le changement climatique est un défi pour toutes les industries. Il ne s’agit pas de renvoyer la balle à l’industrie, à l’agriculture ou aux compagnies aériennes. Il ne suffit pas non plus de citer la Chine ou l’Inde pour ne rien faire en Suisse, comme le répète à l’envi un parti politique en Suisse. Nous devons tous et partout réduire les émissions de Co2. Chacun doit décider par lui-même comment contribuer à l’amélioration de son empreinte écologique et adapter ses modes de consommation en conséquence … ».
Cette parole est courageuse de la part du président d’une profession qui se trouve chaque jour dans un dilemme permanent: défendre la planète et, en même temps, prendre le parti de celles et ceux qui vendent des vols low-cost et des voyages sur ces villes flottantes hyper-polluantes que sont les nouveaux bateaux de croisière.
Bravo Monsieur Katz ! Cette parole ne peut être que constructive et un élément nouveau dans la prise de conscience du dérèglement climatique.
Gérard Blanc / Je pars