Dans le monde entier, les populations sont victimes du coronavirus et des restrictions qu’il impose. Mais pour le climat, le confinement a des effets positifs : dans des métropoles d’Europe méridionale telles que Madrid ou Milan, la pollution due aux émissions d’oxydes d’azote a baissé de moitié. Cette différence est visible même depuis l’espace. Le quotidien économique allemand Handelsblatt appelle à rechercher des solutions durables pour une mobilité respectueuse de l’environnement :
«Il ne s’agit pas uniquement de développer une mobilité qui soit compatible avec la pandémie pour les quelques mois à venir, autrement dit de réfléchir à des moyens provisoires de se déplacer en s’exposant le moins possible à un risque de contagion, dans l’attente d’un vaccin ou de médicaments contre le virus. Le débat doit dépasser ce cadre étriqué. Comment voulons-nous vivre à l’avenir ? Quel mode de déplacement voulons-nous privilégier ? … La crise du coronavirus peut être perçue comme une chance de réfléchir à des questions que nous avons eu tendance à escamoter jusqu’à présent. Engager une transition dans les transports doit aller au-delà de l’aménagement de quelques pistes cyclables supplémentaires de fortune, du reste en permanence bloquées par des voitures en stationnement, et au-delà du passage du moteur à combustion au véhicule électrique.»