Bien plus grave que le coronavirus déclencheur, c’est le virus de sa panique et de celle qu’il veut amplifier chez les gens, qui continue à inspirer le Conseil fédéral.
Or AUCUNE garantie réelle aux plans politique, technique, juridique et éthique ne peut être donnée par AUCUN MEMBRE de l’État ou du parlement sur la non-utilisation à des fins différentes des buts proclamés, de l' »application » dite « de traçage ». Il faut aussi éviter le chantage sociétal et l’encouragement à la délation issus du slogan que le téléchargement de cette « application » est « volontaire ».
Dès lors, le respect pour leur serment, pour eux-mêmes personnellement, pour les citoyens et pour leurs libertés (cf Constitutions), implique que les députés fédéraux REFUSENT L’ENTRÉE EN MATIÈRE sur cet objet. Pour les mêmes raisons et dans la foulée, interdiction devrait être faite aux instances étatiques de planifier, sous quelque prétexte que ce soit, une quelconque « application » d’une telle nature.
C’est en tant qu’informaticien (ancien directeur du Centre informatique de l’EPFL) et ancien député au Grand Conseil VD que je signe cette forme d’appel aux Chambres fédérales. Copie notamment aux président/es des chambres fédérales et à quelques députés fédéraux.
Pierre Santschi, Lausanne