Tribune libre – Liberté chérie, où as-tu disparu?


Mais où es-tu ? Légende des siècles ou combat légitime ? L’ONU dit : les droits de l’homme incluent le droit à la vie et à la liberté ; ils impliquent que nul ne sera tenu en esclavage, que nul ne sera soumis à la torture ; chacun a le droit à la liberté d’opinion et d’expression, au travail, à l’éducation, etc. Mais où est donc passé ce droit fondamental de toute humanité ?

Drôle de monde… George Orwell n’avait pas trouvé mieux en 1949, à la sortie de la grande guerre, de démontrer, dans l’illustre ‘1984’, que nous allions vivre un monde surveillé où la liberté d’expression n’existerait plus : Big Brother is watching you. A quelques décennies près, il nous inflige un camouflet de première alors que nous pensions avoir notre liberté.

Les politiques nous surveillent avec les vidéos, les GAFAM avec le Big Data, les régulateurs avec la transparence à outrance, tout cela pour nous protéger des dangers qui nous guettent et de rajouter le principe de précaution, histoire de nous infantiliser à jamais. N’avions-nous pas assez des assistanats divers déjà mis en place, sous prétexte de mutualisation globale ?

Drôle de monde… la monnaie physique connue de toute éternité, surtout depuis les premiers échanges urbains en Mésopotamie il y a 7000 ans, va disparaître. La Covid a beau dos car il est préférable de ne rien toucher… sauf le clavier à carte de crédit. Mais on en rajoute avec le vaccin qui sera obligatoire et la muselière pour nous empêcher de parler… ou de mordre ?

Doucement mais sûrement, on nous étouffe, juste retour des choses alors que nous avons étouffé Gaïa, la Terre, depuis 75 ans ; il ne lui faudrait que 100 ans pour reprendre sa liberté, ses droits et rétablir l’équilibre, si nous disparaissions. Mais doit-on passer par l’extrême pour retrouver une vie agréable, dans la liberté et la dignité, symboles de nos propres droits ?

Drôle de monde… La distanciation sociale n’est pas nouvelle, elle date de l’apparition des media électroniques à commencer par le Walkman, puis le mobile jusqu’au Smartphone… Avez-vous remarqué que nous avons tous la tête penchée en avant à longueur de journée ? Qu’en est-il du port de tête, prêt à tout émerveillement ou à la contemplation des œuvres ?

On nous interdit de vivre ce dont on a ‘en-vie’, y c. la mort, nouveau soleil, comme la décrit si bien Elisabeth Kübler-Ross. Et André Comte-Sponville de rajouter « J’aime mieux la Covid dans un pays libre qu’y échapper dans un Etat totalitaire ! » Entre avoir mentionné la ‘guerre’ au début de la pandémie et l’envoi récent de l’armée pour aider les civils, où va-t-on donc ?

Séparez les gens et vous les contrôlerez mieux. On y est et toutes les raisons sont bonnes de nous empêcher de nous exprimer (ex-primere en latin : sortir la pression). La santé est devenue la valeur suprême, plus que l’amour ou la liberté. Mieux vaut de l’acharnement thérapeutique que laisser la personne s’en remettre à sa spiritualité : le matériel prime !

Esclaves, nous le sommes, des politiques omniprésents, des media anxiogènes, des lobbies avides, des labos dominants et des profits éhontés. Toute forme de médecine préventive est classifiée de charlatanisme et le vulgum pecus se laisse berner par les diagnostics curatifs plutôt que de s’en reposer sur les pronostics préventifs. Où est donc le chasseur-cueilleur ?

Lui se reposait sur sa puissance face au mammouth : s’il connaissait ses vulnérabilités et savait accepter ses émotions, nul besoin d’anti-douleurs, de psychotropes ou de palliatifs. Nous sommes planqués derrière nos masques, ne montrant rien de ce que nous sommes réellement, au profit de la morbidité ambiante induite par la psychose paranoïaque et la peur. 

Liberté, liberté chérie, combats avec tes défenseurs ! (Extrait ‘La Marseillaise’, 6ème couplet)

©Martin de Waziers pour Alpha Omega Capital

Illustration: “Juliette”, huile sur papier, 47 x 38 cm, 1996, par José Roosevelt

Tags: , , , , , , ,

Mentions légales - Autorenrechte

Les droits d'utilisation des textes sur www.lameduse.ch restent propriété des auteurs, à moins qu'il n'en soit fait mention autrement. Les textes ne peuvent pas être copiés ou utilisés à des fins commerciales sans l'assentiment des auteurs.

Die Autorenrechte an den Texten auf www.lameduse.ch liegen bei den Autoren, falls dies nicht anders vermerkt ist. Die Texte dûrfen ohne die ausdrûckliche Zustimmung der Autoren nicht kopiert oder fûr kommerzielle Zwecke gebraucht werden.