Votre éditorial du 24 août (« Tribunal international ») est tout à fait justifié.
Juste un bémol: dans votre dernière phrase, vous indiquez que le candidat Biden risque de s' »aliéner un précieux électorat » en s’en prenant aux « majors » du pétrole. Ce n’est pas tellement l’électorat, mais plutôt les bailleurs de fonds pétroliers de la ploutocratie états-unienne qui risqueraient de lui manquer. Mais c’est vrai que nos systèmes démocratistes permettent d' »acheter » les suffrages à grand coup de propagande.
Et comme ils versent (ou font croire qu’ils ne verseront plus) leur argent sale dans les caisses des partis politiques qui font ensuite nommer les juges (et c’est particulièrement flagrant en Suisse), n’est-ce pas qu’un voeu pie que de requérir la constitution d’un tribunal qui ne ferait que jeter de la poudre aux yeux et qui ne traînerait jamais en prison les cadres et Conseils d’administration coupables?
Ma solution, en attendant un « Goliath », selon la fable éponyme de Jack London, ne peut être que l’exercice par nous tous (yc les pollueurs et les « juges ») de l’éveil de notre conscience personnelle…
Pierre Santschi, Lausanne