Il est bon de savoir que pendant cette crise, comme durant toute guerre, des profiteurs égoïstes se sont enrichis honteusement. Au moins, quelque chose qui ne change pas : les salauds restent des salauds. Le monde de la finance côtoie gentiment ces coquins. Qui sont les bandits de grand-chemin ? Qui sont les traites qui couvrent ces agissements dignes de voyous ? Las, le peuple, les muets, les sans-paroles, sans représentation et sans pouvoir n’attendent rien des élus, plus rien. Les gens sont dégoûtés. Ils encaissent. Ils subissent. Ils se font enfoncer. Bientôt le ressort va casser. Ou bien sommes-nous dans la période où l’esclavage est la règle pour la plus grande majorité. Tous brimés, les envies n’existent plus. Les gens sont contents, ils n’ont pas le choix.
Mon ami Gandhi disait volontiers : Si je dois choisir entre la lâcheté et la violence, je choisis la violence. Il n’est plus question de rêver avec Martin Luther King. Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles, écrivait Max Frisch. Je réfléchis et j’agis. Avec moi, gardez votre esprit critique libre. Chaque jour, résistez et refusez l’esclavage imposé par le système dont vous faites partie. Cassez ce miroir qui réfléchit en silence. Résistez et soyez des révélateurs dans votre environnement proche pour exclure la niaiserie de cette société qui vous bouffe.
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Narcisse Niclass, Nierlet-les-Bois
