En ce lundi 16 mars 2026, l’épidémie jouait encore une fois les prolongations


PAR PIERRE ROTTET

L’essentiel de l’actualité en cette journée du 16 mars 2026 est bien entendu entièrement consacré à cette 22ème vague qui déferle sur l’Europe. Après 7 ans de vaines luttes contre le Covid 19, l’épidémie joue une fois encore les prolongations. Allant de pic en baisse en pic en hausse. Obligeant la plupart des gouvernements européens à un nouveau confinement.

Le 30ème depuis celui décrété le 16 mars 2019!

A la « une » des TV, en ce lundi 16 mars 2026, comme ce fut le cas 7 années auparavant et pratiquement au quotidien depuis lors, la pandémie occupe les rédactions des médias, en ce début de printemps 2026. Impossible ou presque d’y échapper !

Des mesures certes difficiles mais nécessaires, pour éviter la propagation du virus, dit-on de Paris à Berne, de Berlin à Rome, et dans d’autres ailleurs d’Europe. Partout on craint une saturation des lits d’hôpitaux. Des discours qu’entendent, que subissent les citoyens à longueur de nouveaux assauts de supposées nouvelles vagues. Sans que rien ne change pour autant en 7 ans de nouvelles alertes. Perdues dans les libertés des citoyens.

Le ton est à son habitude alarmiste. Sauf qu’il aurait bien des raisons de l’être, pour une fois, en ces périodes de sombres réalités, avec les chiffres donnés entre les statistiques, de morts – en baisse, dit-on –, et les nouveaux cas de contaminations: fermeture d’environ 70% des restaurants, hôtels, bars dans la plupart des pays européens ; la clé sous la porte des centres de détentes, de sports… ; la mise en faillite de dizaines de milliers de PME, dans l’incapacité de faire face à leurs obligations en raisons des aides promises mais qui n’arrivent que bien trop tard. Et au compte-gouttes !

Sans parler du nouvel arrêt, de la brusque suspension des épreuves sportives collectives, pour la 3ème fois en 7 ans dans la majorité des pays. Un nouveau coup dur pour les équipes du haut en bas de l’échiquier des différentes ligues des championnats, toutes disciplines confondues. Un nouveau stop, un de plus, depuis le 16 mars 2020. Un de trop ?

Sans parler non plus et surtout de l’essentiel : dans de nombreux pays, la barre du chômage atteint désormais un dramatique 30%. 

Les écoles maternelles, les écoles, plus généralement, seront pour la 3ème fois depuis le début de la pandémie fermées pour au moins 6 semaines, annoncent la plupart des gouvernements, qui se sont en outre concertés pour la fermeture de plusieurs frontières. Idem pour les Hautes écoles, avec un enseignement en ligne, privant une fois de plus les étudiants de l’espace social vital, grandes victimes collatérales de décisions de moins en moins comprises. Contestées. Injustifiables pour tout dire dans leurs globalités!

La révolte gronde cependant. De nombreux représentants et syndicats d’étudiants ainsi qu’une multitude de recteurs et directions universitaires font front commun, assurant qu’ils ne respecteront plus cette décision « nuisible qui ne repose sur aucune base scientifique avérée ».

Sonnés, les petits commerçants, ceux qui n’ont pas encore mis la clé sous le paillasson, subissent une fermeture généralisée. La 10e. Tout autant injustifiée. Dans de nombreux pays, les commerçants étranglés et qui survivent encore annoncent de grandes manifestations. Celles de la colère et de la désobéissance.

Quant aux milieux touristiques, ils craignent les retombées de ces décisions, avec de nombreuses frontières fermées et des pays repliés sur eux-mêmes. A l’approche des beaux jours, tout le monde s’interroge sur le bien-fondé de mesures prises par les gouvernants sous la coupe de scientifiques aussi démunis dans leur logique que les premiers, sous prétexte de tenter de contrôler une épidémie visiblement incontrôlée pourtant depuis 7 ans. Un nouvel été mort-né à venir, lui aussi, sans doute, qui prive des citoyens de leurs vacances, de leurs mouvements, de leurs libertés. Déjà que nombre d’entre-eux sont privés de leur travail. De leur gagne-pain. Plongés dans l’incertitude et sans perspectives d’avenir.

L’épuisement moral des citoyens, financièrement asphyxiés, anéantis, n’a jamais été aussi visible. On ne compte du reste plus le nombre de personnes en état de détresse et de dépression plus ou moins graves voire inquiétantes, Notamment auprès des jeunes populations, une génération punie, sacrifiées sur l’autel de la démesure. Ces derniers mois, un nombre atterrant de suicides de jeunes en particuliers, mais pas uniquement, ont été enregistrés un peu partout en Europe. Des vies volées !

Jamais sans doute depuis le début de la pandémie, la colère n’a été aussi visible que ces jours, jamais autant les langues se délient, jamais non plus la révolte n’a été aussi proche et la mobilisation aussi grande contre la dictature des gouvernements et de certains médecins, épistémologues et scientifiques, responsables de ce désastre. Qui s’y entendent plus que de raison pour rendre irrespirable le climat anxiogène et alarmiste, de moins en moins crédible. La volonté des décideurs de dicter nos vies va jusqu’à l’ingérence dans nos propres demeures, dans nos sphères privées, en limitant à 5 le nombre de personnes en réunions privées.

En cette fin mars 2026, de nouveaux essais pour de nouveaux vaccins ont été testés, après les échecs enregistrés sur le long terme avec ceux mis sur le marché en 2021.

A quelques jours d’entrée dans le mois du printemps, des statistiques données ici et là interrogent. Ils n’affolent que ceux qui les fournissent. Et les gens qui se sont enterrés pour éviter de mourir, qui ont choisi de ne plus vivre pour ne pas mourir.

Selon les pays, en effet, on ne compte guère plus qu’entre 34 et 42 nouveaux cas en moyenne et au quotidien par 100’000 habitants. 39 à 42 nouveaux cas de personnes… qui guériront toutes quelques jours après avoir été testées positives. Hormis de malheureuses exceptions de moins en moins vraies, en comparaison au lourd tribut payé dans le monde par des centaines de milliers de personnes. Elles aussi, pour la plupart, victimes des incompétences, des impérities. Des systèmes !

Autrement dit, entre 99’966 et 99’952 citoyens sont confinés au quotidien. Otages. Et pour combien de temps encore !

Aux dernières nouvelles, les populations latinos-américaines, notamment, sont elles également soumises aux mêmes cauchemars. Aux mêmes irresponsabilités des gouvernements.

Photo ©2021 Laurette Heim

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