Près de 8 000 personnes ont rallié ces derniers jours l’enclave espagnole de Ceuta, sur la côte du Maroc. Le royaume chérifien aurait assoupli ses contrôles des flux migratoires en raison de la prise en charge médicale de Brahim Ghali, chef du mouvement de libération du Sahara occidental Polisario, dans un hôpital espagnol. Cette crise diplomatique est toutefois plus complexe. Le Maroc n’est pas le seul pays à connaître une pression migratoire forte, souligne le journal luxembourgeois Le Quotidien : A
« Lampedusa, le nombre de migrants qui échouent sur les côtes siciliennes augmente. Et leur nombre ne va pas se tarir, car la saison estivale permet des traversées plus ‘sûres’. Ces personnes en détresse ont bravé le danger pour trouver le salut sur notre continent. Mais leur arrivée en Europe n’est qu’une étape dans leur odyssée. Les pays européens se déchirent toujours autant concernant leur accueil, les uns appellent à la solidarité, certains ouvrent la porte et d’autres la referment brutalement, laissant leurs ‘partenaires’ se débrouiller et oubliant vite les principes de solidarité. Le ‘monde d’après’ ressemble décidément beaucoup au ‘monde d’avant’.»