Les récents événements en Afghanistan ont réveillé de nombreuses personnes et les ont fait réfléchir à la direction prise par les évolutions inquiétantes de notre monde. On ne peut qu’approuver la citation d’ Emmanuel Kant de 1795, dans son essai philosophique intitulé «Sur la paix perpétuelle»: «La paix perpétuelle n’est pas une idée vide, mais une tâche.» C’est en effet une tâche, elle nous interpelle tous ! Non seulement au vu des ravages causés par les guerres en Afghanistan, au Congo, en Irak, au Yémen, en ex-Yougoslavie et dans de nombreux autres pays, mais aussi au vu des pays frappés par les sanctions et des nombreux problèmes sociaux et politiques non résolus dans de nombreuses régions du monde. En même temps, il faut se demander pourquoi les efforts précédents pour vivre ensemble en paix n’ont pas porté leurs fruits. C’est un problème auquel doivent faire face les dirigeants politiques, mandatés par leurs peuples et obligés de leur répondre, ainsi que les représentants de toutes les disciplines scientifiques concernées. Ils sont sollicités d’urgence d’apporter leur contribution à la résolution des conflits menaçant la Paix dans le monde. C’est ainsi qu’ils feront preuve de sérieux face à leurs responsabilités envers leurs semblables, tout comme le statut réel d’une démocratie digne de ce mot le leur impose. Démocratie basée sur le principe d’une action axée sur le bonum commune (le bien commun), comme beaucoup de leurs prédécesseurs l’ont fait au passé. Une réflexion sur leurs efforts, ce qui est déjà fait et ce qui reste à faire, me semble être aussi utile que nécessaire. Lire les réflexions de la psychologue et pédagogue curative Eliane Perret dans Horizons et débats.
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