Alors que l’Assemblée nationale française devait examiner un texte sur la protection des lanceurs d’alerte, 38 députés de tous bords renouvellent leur appel à accorder l’asile politique à Julian Assange. Le gouvernement des États-Unis a fait appel d’une décision judiciaire britannique qui, en janvier dernier, avait refusé son extradition vers une prison américaine où il risquait plusieurs dizaines d’années de détention. Si les juges britanniques confirment leur décision, Assange ne pourra plus être extradé… sauf en cas de nouveau mandat d’arrêt américain. Depuis près de dix ans, le lanceur d’alerte australien qui, avec Wikileaks, a rendu des services inestimables à l’information des citoyens sur les turpitudes de leurs gouvernements, est pourchassé et persécuté par plusieurs États, en particulier le plus puissant de tous. La CIA a même concocté des plans pour le tuer. Pourtant, au lieu de soutenir Assange, comme elle le ferait s’il était opposant au pouvoir russe ou au pouvoir chinois, la presse occidentale ne cesse de manifester ses préventions contre lui. Lire l’article de Serge Halimi et Pierre Rimbert dans le Monde diplomatique.
Revue de presse – Si Assange s’appelait Navalny…
sur 17 novembre 2021 in Médias - Desk
Tags: asile politique, CIA, Julian Assange, lanceurs d'alerte, Navalny, Pierre Rimbert, Serge Halimi, torture, Wikileaks
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