Tribune libre – Les reportages de guerre des vieux médias sur l’Ukraine, calibrés par l’OTAN


Les antécédents qui ont mené à cette guerre sont tout simplement passés sous silence. On ne mentionne jamais le fait que ce conflit armé a commencé en 2014 et qu’il y a eu depuis 14 000 morts en raison des huit années de tirs de l’artillerie ukrainienne sur la population civile russophone du Donbass.

On ne rapporte pas que le régime ukrainien actuel s’est entêté à entrer dans l’OTAN grâce aux fausses promesses des Américains, bien que la Russie ait clairement signalé que la ligne rouge serait ainsi franchie. L’acteur-président Volodymyr Zelensky a même récolté une standing ovation lors de la conférence sur la sécurité de Munich le 12.02.22 en annonçant vouloir équiper son pays d’armes nucléaires.

Il a massé son armée à l’ouest de Lougansk et de Donetsk. Selon les rapports de l’OSCE, l’attaque prévue a été annoncée à partir du 16.02.22 par un rouleau de feu d’artillerie.

Le 24.02.22, la Russie a ensuite réagi par des interventions préventives. Une libération du point de vue des Ukrainiens russophones.

L’Ukraine n’est pas du tout la nation héroïque et unie que nos journaleux présentent. Il suffit d’écouter à ce sujet l’ex-premier ministre ukrainien Nikolaï AZAROV : «Zelensky a les mains dans le sang jusqu’au coude!» 

On n’entend pas parler chez nous de l’existence des nazis ukrainiens. Environ 100’000 hommes sur les 600’000 que compte l’armée ukrainienne en font partie. Leurs atrocités sont passées sous silence.

Le « correspondant de guerre » de notre télévision suisse romande a fait état, dans le journal du soir du 04.04.22, de prétendus crimes de guerre commis par la soldatesque russe à Boutcha, évacuée le 30.03.22 par l’armée russe. Hélas, les enregistrements vidéo de la police ukrainienne du 02.04.22 n’ont pas fait état de tels massacres sur place. Conclusion du correspondant de guerre Thomas Röper :

«Le massacre a dû avoir lieu après, probablement le 3 avril. Mais ce jour-là, il n’y avait plus de soldats russes à Boutcha, loin à la ronde». Des enquêteurs indépendants devraient identifier les victimes. Il est à craindre que les auteurs soient les nazis ukrainiens qui ont massacré leurs compatriotes adverses.

Notre Conseil fédéral doit mettre fin illico à son abandon précipité et irréfléchi de la neutralité suisse. Nos politiciens doivent eux aussi apprendre à distinguer la propagande et le lavage de cerveau des reportages objectifs à la recherche de la vérité. Il nous faut des journalistes indépendants.

Gerhard Ulrich, Guntalingen

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2 commmentaires à “Tribune libre – Les reportages de guerre des vieux médias sur l’Ukraine, calibrés par l’OTAN”

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    Santo Cappon 6 avril 2022 at 10:42 #

    A noter que la citation “Il est à craindre que les auteurs soient les nazis ukrainiens qui ont massacré leurs compatriotes adverses” est extraite de “Anti-Spiegel”, blog de l’auteur allemand Thomas Röper établi à Saint-Petresbourg, à qui l’on doit un livre sur Poutine dont il est un ardent défenseur …. No comment …

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    Pierre Santschi 11 avril 2022 at 08:35 #

    Ces assauts de propagande ne font que montrer le niveau des media mainstream et des plouto-phobocraties aux commandes de tous les pays de la planète. Qui pourra désigner honnêtement le pays faisant exception?
    Les mensonges permanents de ces “institutions” ne font que lancer dans le mur nous-mêmes et les incompétents aux commandes des gouvernements.
    Incompétents? Oui, car les mensonges sont en effet par eux-mêmes une preuve d’incompétence de leurs auteurs, ces derniers se fondant sur les mensonges qu’ils créent eux-mêmes et dont ils intoxiquent eux-mêmes et leurs semblables.
    Cette sous-humanité pourra-t-elle (souhaite-t-elle?) échapper au sort qu’elle se fabrique ainsi?
    Remède? Lucidité et conscience…

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