Andrij Melnyk, ambassadeur de l’Ukraine à Berlin, a soulevé un tollé : dans une interview, il a nié l’implication dans des massacres de juifs et de Polonais de Stepan Bandera, leader nationaliste et partisan pendant la Seconde Guerre mondiale. Le journal polonais Rzeczpospolita craint pour la fragile relation de confiance qui s’est tissée entre la Pologne et l’Ukraine :
«Suite à l’invasion russe de l’Ukraine, d’épineux différends historiques avaient été relégués au second plan, dans la volonté de délester les relations entre nos deux nations. C’est pourquoi les paroles d’un diplomate aussi connu que chevronné ont suscité choc et indignation. … Les déclarations d’Andrij Melnyk ne s’effacent pas d’un revers de main. Il porte préjudice à l’Ukraine à un moment où elle essuie des défaites au front et où l’Ouest, qui commence à se lasser, augmente la pression pour l’amener à mettre fin à la guerre.»