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Je suis d’avis qu’Henri Guillemin ne doit plus vous lâcher, tant il est extraordinaire.
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Voltaire
La personne humaine :
“C’est des invisibles marionnettes,
qui passons très rapidement de polichinelles au néant”.
A mon avis, Henri Guillemin a – tout en demeurant très critique vis-à-vis de sa pensée ou de son comportement – une attitude toute chrétienne vis-à-vis de Voltaire – quel beau paradoxe -, révélant, habilement, vers la fin de son exposé – en se risquant à une supposition tout à fait crédible -, les quelques traumatismes psychologiques de son enfance comme de son adolescence qui ont pu le construire – ; dont nous savons tous, plus ou moins, qu’il est souvent très difficile de s’en défaire, basés qu’ils ont pu être sur l’emprise de pernicieux trucages ou de vils mensonges ; traumatismes pouvant tourner à des déceptions criantes, pouvant malheureusement faire advenir chez une personne amoralité, cynisme et veulerie des plus exécrables.
“Le monde, ou bien c’est de la crème fouettée, ou bien c’est de l’ennui, alors fouettant la crème.”
Mais à 49 ans ans :
“Où fuir loin de moi-même … “
Une lancinante question, révélatrice de tous les possibles !
