Fondation Maeght – France’s first independent art foundation
Je viens en ce lieu – inauguration : 28 juillet 1964 – depuis quarante ans ; et, ma foi, je ne puis m’en lasser, grâce au merveilleux site 💐💐💐💐💐 choisi, mais surtout, en regard de LA FANTASTIQUE CRÉATIVITÉ ARCHITECTURALE 🌹🌹🌹🌹🌹 du grand architecte catalan Josep Lluis Sert (1902-1983); créateur, aussi, du SUPERBE 🏵🏵🏵🏵🏵bâtiment de la Fondation Joan Miró – ouverture : le 10 juin 1975, à Barcelone, où il est né.
Attiré encore, bien sûr, au cours des années, par les très belles expositions qui s’y sont succédées ces dernières décennies.
Si on séjourne à Nice, le plus simple est d’y aller en tram, puis en bus, au prix imbattable de 1.50€ – la carte-billet Azur achetée pour le tram est valable ; sa validité est de 74 minutes.
Le bus no 400 part de la station de tram ‘Parc Phoenix’ de la ligne de tram T2 qui mène au terminal 2 de l’aéroport tout proche.
Au retour, il faut demander au chauffeur une carte Azur – connection avec le tram ; il vous en coûtera, toujours, ce même tarif : 1.50€ – incroyable, non !
C’est un formidable encouragement à prendre les transports publics ; malheureusement, les Français sont encore trop rivés à ‘leur carosse’.
Mon bus de 12h est parti avec 28 minutes de retard !
Mais qu’importe !
En arrivant à la fondation, j’ai délicieusement déjeuné dans son petit restaurant.
Un menu – entrée, plat et dessert, à 32€ – vous y attend, servi par de sympathiques et zélés serveurs.
Avant d’entreprendre, plein d’énergie ‘gustative’, l’exposition actuelle : ‘Au cœur de l’abstraction’ de la Fondation Gandur pour l’Art.
100 pièces de 50 artistes y sont exposées.
Une SPLENDIDE composition de 1946, de Nicolas De Staël (1914-1955), toute de noir, avec de superbes ramifications d’autres couleurs, capte immédiatement notre attention ; cette toile serait-elle le signe annonciateur de sa défénestration future d’une des fenêtres de l’actuel et beau musée Picasso d’Antibes ?
Quatre MAGNIFIQUES œuvres de Pierre Soulages des années 1950 réclament derechef notre attention ; je considère que là se trouve sa plus brillante et la plus instinctive de ses périodes.
Je pourrais poursuivre, mais pour faire court à ce sujet, disons que pour moi, on DOIT distinguer l’abstraction que je qualifie de SPIRITUELLE, de l’abstraction TOUT COURT … vide … FABRIQUÉE ; à mon sens, Georges Mathieu (1921-2012) et Martin Baré (1924-1993), par exemple, en sont de piteux représentants – et, malheureusement, ce ne sont DE LOIN, pas les seuls …
Il n’est pas donné à tous ceux qui se déclarent ÊTRE des artistes d’égaler, par exemple, le GÉNIAL Hans Hartung qui, à 18 ans!, se livrait, DÉJÀ, à de somptueuses aquarelles ‘tachistes’ et qui, à 83 ans, depuis sa chaise roulante, affaibli physiquement, gardait intacte, au moyen d’une sulfateuse, sa puissance créatrice.
Pour la 1ère fois, en toutes ces années, j’ai pu voir le magnifique bassin de poissons en mosaïque de Georges Braque sans eau – tous les bassins sont vides, sécheresse oblige.
L’exposition dure jusqu’au 22 octobre, et non jusqu’au 20 novembre, comme annoncé initialement.
Il est prévu, d’ici 2024, d’agrandir ce lieu de 500 m2 en sous-sol.
La surface d’exposition actuelle de 850 m2 étant devenue insuffisante, une salle sous la cour Giacometti et une salle sous la cour Miró seront joignables par une galerie ; elles donneront vue sur la pinède.
C’est le projet d’extension de 2014 de l’architecte Silvio d’Ascia qui été retenu ; celui-là respectant l’esprit du bâti actuel.
Je vous souhaite le meilleur des regards.
