Me voici à nouveau en train de parler de Nestlé. Cependant, je mentionne Nestlé comme on dirait pampers pour les couches. En réalité, je parle des principes fondamentaux qui régissent notre société.
Quand je pense à ce qui est écrit dans ce document publié par l’ONG suisse PublicEye, je ne peux m’empêcher d’être en colère.
Je ne sais pas ce qui a pris aux autorités suisses d’interférer dans les programmes de santé et de nutrition d’autres pays afin de protéger leurs propres entreprises et d’améliorer leur propre économie. Si certains pays interfèrent militairement ou politiquement, la Suisse, ce pays paradisiaquement neutre, sape les efforts de nutrition et de santé des autres pays pour accroître sa propre prospérité. Comment peut-on appeler un tel comportement ?
Où est la solidarité tant prônée par ses politiciens lors de la pandémie de COVID ? Comment une population si fervente de santé, d’éthique, de nature, de bien-être animal et de démocratie peut-elle accepter que son gouvernement agisse de la sorte ? Comment peut-elle ne pas voir le mal dans tout cela ?
Mon cœur saigne car, en voyant cela, je perds espoir en notre humanité. Sans parler du fait que nous emprisonnons les journalistes qui nous disent la vérité sur les crimes en cours.
Où que je tourne les yeux, je vois le mal, même au paradis !
Yasmine Motarjemi, Nyon
Pour rester dans la ligne de l’éditorial de ce même numéro d’Infoméduse sur l’américânerie acceptée en léchant ses bottes, “Follow the money” (Deep throat du Watergate dans “Les hommes du président”).
C’est une fois de plus le produit de l’incroyable et indécrottable cupidité (et la terreur de perdre des versements juteux) des oligarques des partis gouvernementaux helvétiques et, ce week-end, confirmée par la trahison de nombre de politiciennes “de droite” qui sont tout aussi “scupides” que leurs mâles… Et, brochant sur le tout, l’incitation de ces partis à la corruption par l’opacité sur leurs comptes et sur le nom de leurs mécènes-marionnettistes…
Mais vu la culture du déni de ces partis et de leurs soutiens électoraux, pourtant squelettiques en terme de vraie démocratie, mais bruyants, il y a du chemin à faire… Encourageons-nous…