La militante écologiste Greta Thunberg a pris la défense de l’exploitation des centrales nucléaires, déclenchant un vif débat sur la question : “Si elles sont déjà en service, je crois que ce serait une erreur que de les arrêter et de se tourner vers le charbon”, a-t-elle déclaré sur le plateau d’un talk-show allemand. Le journal allemand Frankfurter Rundschau fait part de son étonnement :
«La nouvelle génération qui se mobilise pour le climat a-t-elle un ADN incomparable à celui du parti écologiste (Les Verts), né il y a quarante ans du mouvement anti-nucléaire ? Dans le cas de Thunberg, la différence est flagrante. … Greta Thunberg apporte de l’eau au moulin des Libéraux (FDP) et des Conservateurs (CDU-CSU) allemands, lesquels, bien qu’ils aient acté la sortie du nucléaire en 2011, n’en ont pas moins étouffé le développement des renouvelables et conduit le pays dans l’impasse énergétique que l’on ne connaît que trop. Leur confier notre avenir peut s’avérer extrêmement dangereux.»
Pas vraiment surpris: l’écologie de Greta a toujours été soluble dans le business…
L’histoire du GIEC, créé en 1988 par l’ONU à l’initiative du G7, est également sous conflit d’intérêt avec le nucléaire, déjà consacré (à l’époque) technologie de l’avenir… Et nous y sommes, plus aucun écologiste politique sérieux ne pouvant se permettre de critiquer le nucléaire au regard de l’urgence climatique…
Une imposture écologique de fonds qui justifierait de passer à l’écologie personnelle : non pas tant les économies d’énergie (du système) que ce qui favorise ma propre énergie !
Frat’airnellement,